Un attentat à la voiture piégée a frappé vendredi le secteur est de Beyrouth.
Le ministre libanais de la Santé a parlé de 3 morts et 96 blessés, alors que l'Agence nationale d'information, s'appuyant sur un bilan de la Défense civile, avait fait état auparavant de 8 morts et de 78 blessés.
Le chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Wissam al-Hassan, a été tué dans cette attaque. C'est un proche de Saad Hariri, le chef de l'opposition libanaise hostile au régime de Damas. Il était pressenti pour prendre la tête des FSI à la fin de l'année.
Le procureur général de la République, Hatem Madi, a confirmé que l'attentat était dû à une voiture piégée qui a « été projetée à des dizaines de mètres ».
Des enquêteurs ont affirmé à l'AFP que « la charge explosive était de 30 kg ».
L'attentat, le pire à frapper Beyrouth depuis des années, n'a pas été revendiqué.
Il survient à un moment où les affrontements liés à la guerre en Syrie se multiplient au Liban.