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Pauline Marois vend son Plan Nord en France

Pauline Marois vend son Plan Nord en France

La première ministre du Québec, Pauline Marois, a commencé sa journée mercredi par une rencontre organisée par le MEDEF, l'organisation qui regroupe les chefs d'entreprises français.

Des représentants d'une quinzaine de groupes industriels, parmi les plus importants dans ce pays, étaient présents.

Pauline Marois a tenu à rassurer ses interlocuteurs. Elle a souligné que le Plan Nord, tant vanté ici par son prédécesseur, va bel et bien continuer, même si les priorités et les approches risquent de changer.

Par la suite, trois anciens premiers ministres, qui représentent l'opposition, sont venus la saluer.

Interrogé sur la fin de la parenthèse Nicolas Sarkozy dans les rapports entre le Québec et la France, Jean-Pierre Raffarin a répondu : « Entre Français et Québécois, il faut aimer la nuance. Si on est un peu brutal, on trébuche. »

L'ancien président français avait qualifié le nationalisme québécois de sectarisme et de renfermement sur soi.

François Fillion, l'ex-chef du gouvernement sous la présidence de M. Sarkozy, a indiqué qu'il « y a jamais eu de changement dans la politique de la France à l'égard du Québec. Y a eu des mots qui ont peut-être été mal compris, mais pas de changement réel. »

En conférence de presse, Pauline Marois a parlé d'une toute nouvelle phase dans les rapports entre les deux partenaires.

« Cette nouvelle phase de nos relations avec la France portera sous le thème de l'innovation et de la créativité qui se déclinera à l'égard de la jeunesse, des entreprises privées ou de l'économie sociale et de la culture. », a-t-elle déclaré.

Cette coopération sera axée sur des emplois dans les créneaux du XXIe siècle et sur la croissance, a assuré la première ministre.

Et même si le travail se fera dans la continuité de son prédécesseur, a-t-elle dit, l'aspiration souverainiste guidera aussi ses pas dans les rapports bilatéraux.

Lors d'une rencontre avec Mme Marois, l'actuel président François Hollande a assuré le gouvernement de Mme Marois de son adhésion à la politique de « non-ingérence non-indifférence », lundi.

Le premier ministre français Jean-Marc Ayrault doit visiter le Québec en février. Il sera suivi par le ministre de l'Économie avec un groupe de gens d'affaires.

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