La Commission des relations du travail (CRT) a accrédité le Syndicat régional des travailleuses et travailleurs des Couche-Tard du Coeur du Québec-CSN afin de représenter les salariés du dépanneur Couche-Tard, du 260, rue Notre-Dame Ouest, à Victoriaville.
Pour la douzaine de salariés de ce dépanneur, qui comprend des postes d'essence, les négociations pour une première convention collective pourront maintenant débuter.
Selon la CSN, les profits de Couche-Tard se sont chiffrés à 457 millions de dollars l'an dernier, une augmentation de 24 % en un an. « Il n'y a aucun doute quant à nous que Couche-Tard est capable de faire beaucoup plus pour assurer des conditions de travail dignes à ses employés », soutient le vice-président de la Fédération du commerce CSN, David Bergeron-Cyr.
Les travailleurs syndiqués des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu'à 12,80 $ l'heure, pour les préposés, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu'ils n'en ont aucune actuellement.
Trois autres dépanneurs Couche-Tard mènent actuellement des négociations soit les établissements syndiqués de Saint-Liboire, en Montérégie, de l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil et du quartier Pierrefonds, à Montréal.