Le Plan Nord changera de nom sous le gouvernement péquiste. C'est ce qu'a annoncé la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet.
D'autres changements pourraient aussi y être apportés, notamment en matière de redevances et de financement des infrastructures.
« On veut bien qu'il y ait des routes et des lignes d'électricité, mais on pense que c'est aux compagnies d'assumer ces coûts-là si elles veulent exploiter notre minerai », a déclaré le ministre des Finances, Nicolas Marceau, dimanche, à l'émission Tout le monde en parle.
Le secrétaire parlementaire au Développement nordique et député d'Ungava, Luc Ferland, se montre toutefois plus nuancé que son collègue. « L'entreprise doit prendre ses responsabilités sur ce plan, mais ça ne veut pas dire qu'elle va être laissée à elle-même pour la mise en place d'infrastructures devant permettre les opérations d'une future mine », affirme-t-il.
Peu d'inquiétude à la Chambre de commerce
De son côté, le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda, Jean-Claude Loranger, ne s'inquiète pas du projet de refonte du Plan Nord : « Les projets qui sont actuellement dans le Nord étaient déjà là avant le Plan Nord, donc je ne pense pas que ça va ralentir les projets des minières. C'est davantage l'incertitude sur les redevances minières qui risque de ralentir les projets. »