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Syrie : l'offensive des rebelles se poursuit à Alep

Syrie : l'offensive des rebelles se poursuit à Alep

Les combats dans la ville d'Alep se poursuivent, samedi, en Syrie, mais les deux camps semblent peiner à prendre le dessus.

Des militants de l'opposition cités par les agences de presse rapportent que les combats ont provoqué un incendie dans le centre historique de la ville, où une partie du souk a pris feu.

Les insurgés ont lancé jeudi une nouvelle offensive qu'ils ont qualifiée de « décisive ».

La ville d'Alep, capitale économique du pays, est un enjeu du conflit. Le contrôle de la ville par l'un des camps constituerait un tournant dans ce conflit.

La première offensive de l'opposition à Alep a eu lieu en juillet.

Aide à l'opposition

Les États-Unis ont annoncé vendredi une aide supplémentaire de 15 millions de dollars à l'opposition « civile et non armée ». De plus, Washington versera une aide humanitaire de 30 millions de dollars.

L'annonce a été faite par la secrétaire d'État Hillary Clinton lors d'une réunion des « Amis de la Syrie »

Même si les États-Unis refusent toute aide militaire directe et toute intervention armée en Syrie, ils apportent une « aide non létale » aux rebelles, constituée d'équipements de communications et de formation. Le montant de cette aide s'élève à 45 millions de dollars.

Quant à l'aide humanitaire pour les réfugiés syriens dans les pays frontaliers, elle a atteint 132 millions de dollars.

Les Britanniques ont débloqué 12,9 millions de dollars en plus des 30,5 millions déjà abondés à un fonds humanitaire.

Du côté français, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a insisté sur l'aide aux « zones libérées [sous le contrôle des insurgés] » en Syrie, qui, selon lui, constitue la « manière la plus concrète » d'aider un peuple qui « se sent abandonné ».

Par ailleurs, M. Fabius a évoqué une réunion en octobre à Doha, la capitale du Qatar, pour accélérer la formation d'un gouvernement provisoire.

La réaction des Russes à ces annonces ne s'est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov a accusé les Occidentaux d'aggraver la crise en Syrie.

La mise en garde de la Turquie

De son côté, la Turquie a averti qu'elle réagirait en cas de nouveaux tirs de mortier sur son territoire en provenance de la Syrie, comme vendredi dans le sud-est du pays.

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a indiqué qu'il a signalé l'incident aux Nations unies et à l'OTAN.

Selon l'agence de presse privée Dogan, un obus de mortier tiré de Syrie a endommagé des habitations et des locaux professionnels dans la région frontalière d'Akcakale.

En juin dernier, un avion de reconnaissance turc a été abattu par l'aviation syrienne.

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