Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les plaidoiries ont commencé au procès de Gabriel Nadeau-Dubois, accusé d'outrage au tribunal

Les plaidoiries ont commencé au procès de Gabriel Nadeau-Dubois, accusé d'outrage au tribunal

Le procès pour outrage au tribunal de l'ex-porte-parole de la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois, se poursuit vendredi au palais de justice de Québec avec les plaidoiries des avocats des deux parties.

L'avocat de Jean-François Morasse a terminé sa plaidoirie en matinée. Il a tenté de prouver hors de tout doute que Gabriel Nadeau-Dubois a tenu des propos pour inciter au non-respect de l'injonction obtenu par son client. C'est maintenant au tour de l'avocat de l'accusé de présenter en ce moment sa plaidoirie.

Rappelons que l'ancien porte-parole de la CLASSE a plaidé non coupable aux accusations qui pèsent contre lui.

Si Gabriel Nadeau-Dubois est reconnu coupable d'outrage au tribunal, l'avocat de Jean-François Morasse, Me Maxime Roy, compte demander une peine d'emprisonnement, ce qui inquiète l'ex-porte-parole de la CLASSE. « On sait que le conflit a été polarisé, mais de voir qu'un étudiant a comme objectif de mettre un autre étudiant en prison, je trouve ça regrettable », a-t-il réagi vendredi matin.

« On peut débattre de la hausse des frais de scolarité, on peut débattre de la grève étudiante, on peut débattre de bien des choses, mais d'en être rendu à vouloir faire emprisonner quelqu'un qui était un porte-parole étudiant, c'est inquiétant et je trouve ça dommage », a-t-il ajouté.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.