Le maire de Québec, Régis Labeaume, croit toujours pouvoir convaincre le nouveau ministre des Affaires municipales de se pencher sur le droit de lock-out accordé aux villes.
Le ministre Sylvain Gaudreault a pourtant refusé clairement cette demande plus tôt cette semaine.
« Ce n'est pas une surprise, on sait que le gouvernement n'est pas d'accord avec le droit de lock-out, mais je pense qu'il y a un problème de compréhension », a indiqué Régis Labeaume.
Il estime qu'il y a confusion en ce qui a trait aux travailleurs qui seraient affectés. Le maire de Québec précise qu'un droit au lock-out ne toucherait pas les pompiers et les policiers, par exemple.
« Ça s'appliquerait quand il y a du ralentissement volontaire de travail dans des services de la Ville, quand il y a des méfaits commis comme moyens de pression », indique-t-il.
Régis Labeaume demande aussi au ministère des Affaires municipales de proposer une autre solution que le lock-out.
« Si ce n'est pas ce moyen-là, alors il faut trouver un autre moyen. Il faut qu'il se passe quelque chose. Ce qu'on veut, c'est un sain rapport de force . »
Élection partielle dans Saint-Rodrigue
Par ailleurs, le maire a rassuré les citoyens de Charlesbourg concernant l'élection partielle dans le district de Saint-Rodrigue. Il promet de les représenter s'il n'y a pas de scrutin pour remplacer Denise Trudel, devenue députée caquiste de Charlesbourg.
L'opposition à l'hôtel de ville tient à cette élection, mais le ministre des Affaires municipales n'a pas encore tranché sur la question.
Le maire a déjà indiqué qu'en raison des changements futurs à la carte électorale et de la proximité des élections municipales de 2013 une élection partielle n'était pas nécessaire.
« Si certains s'inquiètent de ne pas avoir de services, qu'ils ne se cassent pas la tête, ils n'auront jamais été aussi bien servis dans Saint-Rodrigue que dans la prochaine année, je vais m'en occuper personnellement avec mes collègues de Charlesbourg et tout le monde », a affirmé le maire de Québec.