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Les ossements de Richard III pourraient être identifiés grâce à une famille canadienne

Les ossements de Richard III pourraient être identifiés grâce à une famille canadienne

Le roi anglais Richard III était-il un tyran bossu, comme l'a décrit William Shakespeare dans sa pièce du même nom? Grâce à l'appui d'une famille canadienne, une université britannique pourrait bientôt résoudre l'un des plus grands mystères de l'Histoire.

Une équipe de l'Université de Leicester a annoncé mercredi procéder à l'analyse d'ossements découverts dans le secteur où le roi Richard III aurait été enterré.

Le squelette présente plusieurs déformations au niveau de la colonne vertébrale, suggérant que les os appartiennent bel et bien à celui que l'histoire populaire décrit comme le roi sanguinaire au dos voûté.

Afin de confirmer leur hypothèse, ils devront comparer les restes à l'ADN d'une famille canadienne dont l'ancêtre direct est Richard III.

Un des membres de cette famille, Jeff Ibsen, soutient que sa mère était une descendante directe d'Anne York, soeur aînée de Richard III. Les historiens britanniques ont découvert l'existence de ces descendants génétiques du mystérieux monarque il y a près de 10 ans.

« Nous ne pouvons affirmer que nous avons trouvé Richard III. Nous disons plutôt que la recherche entre dans une nouvelle phase. Notre attention passe des fouilles archéologiques à l'analyse en laboratoire. Nous sommes tous très excités », a dit le chef d'équipe Richard Taylor au quotidien britannique The Telegraph.

Richard III est mort au combat en 1485, lors de la bataille de Bosworth, qui a mis fin à la guerre des Deux Roses. Les historiens croient que son corps a été emmené jusqu'à Leicester, à 160 kilomètres au nord de Londres.

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