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Compressions à la police de Québec : le syndicat des policiers en quête d'appuis

Compressions à la police de Québec : le syndicat des policiers en quête d'appuis

La Fraternité des policières et policiers de la Ville de Québec (FPPVQ) tente de recueillir des appuis pour forcer l'administration municipale à renoncer à son projet de supprimer 58 postes de policiers temporaires cet automne.

Le syndicat a acheminé une quarantaine de lettres à différents commerçants et gens d'affaires de la région de Québec pour leur demander de dénoncer les compressions annoncées par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Cette initiative semble avoir trouvé un certain écho auprès de la Corporation des parcs industriels de Québec (CPIQ).

Son président, Pierre Dolbec, croit que la criminalité représente déjà un réel problème dans les parcs industriels. Le fait de supprimer des postes n'améliorera en rien la situation, dit-il. « Le soir, c'est simple, c'est du vol, c'est du vandalisme, c'est de la vitesse à outrance. Ça part du vandalisme, de casser une fenêtre, mais ça va jusqu'au stade de vols de pneus sur les camions », déplore-t-il.

« Les délais sont excessivement longs quand on fait des appels pour les infractions. Bref, au niveau de la sécurité, on peut repasser », ajoute M. Dolbec.

La CPIQ a reçu la lettre du FPPVQ mardi matin. M. Dolbec entend présenter la requête du syndicat des policiers de Québec aux membres de la Corporation dès vendredi.

De son côté, la Ville devrait faire connaître ses plans pour la réorganisation du SPVQ dans les prochaines semaines.

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