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Tuerie des Alpes : fausse alerte aux explosifs dans la résidence des victimes

Tuerie des Alpes : fausse alerte aux explosifs dans la résidence des victimes

La découverte de substances mystérieuses finalement inoffensives au Royaume-Uni, dans la résidence de la famille victime d'une tuerie la semaine dernière dans les Alpes françaises, relance les spéculations sur les motifs du drame.

Les forces de sécurité britanniques ont fait évacuer lundi matin toutes les maisons voisines de la résidence alors qu'une équipe de démineurs était appelée pour intervenir dans la maison cossue située dans le Surrey, à une quarantaine de kilomètres au sud de Londres.

Quelques heures plus tard, le périmètre de sécurité a été diminué et les voisins ont pu réintégrer leur demeure. Les substances retrouvées étaient semble-t-il inoffensives, selon la police britannique.

Le mobile de la tuerie qui a fait quatre morts, dont trois membres de la même famille, demeure toujours un mystère complet.

L'aînée se remet lentement de ses blessures

Quant aux deux fillettes qui ont survécu à la tuerie, l'aînée, âgée de 7 ans, grièvement blessée à la tête, est sortie du coma dimanche.

Elle ne pourra cependant être questionnée par les enquêteurs avant quelques jours. Sa jeune soeur de 4 ans, qui avait été retrouvée saine et sauve au fond de la voiture où le crime a été commis, n'a quant à elle rien pu dire de concluant aux policiers. Elle avait été découverte, cachée dans le véhicule huit heures après le drame par des experts scientifiques.

La police française a par ailleurs établi qu'une seule arme avait été utilisée pour abattre les quatre personnes qui ont été retrouvées mortes sur les lieux du drame.

Le père des fillettes, Saad Al Hilli, 50 ans, un Britannique d'origine irakienne, leur mère, Iqbal, 47 ans, et une femme de 77 ans d'origine irakienne avec un passeport suédois, qui pourrait être une tante ou une grand-mère, ainsi qu'un cycliste de 45 ans, ont tous été tués mercredi dernier de deux balles dans la tête. Le crime a eu lieu dans un stationnement isolé d'une route forestière de Chevaline, sur les hauteurs du lac d'Annecy, dans les Alpes françaises.

Le mobile du crime demeure un mystère

Pendant ce temps, les enquêteurs britanniques et français étudient toutes les pistes et les scénarios possibles pour tenter d'élucider le mobile de ce quadruple meurtre.

Plusieurs pistes concernent notamment le père, Saad Al-Hilli, un employé de la firme de surveillance par satellite Surrey Satellite Technology depuis deux ans. La Nasa et l'Agence spatiale européenne seraient des clients de cette firme, selon la chaîne de télévision France 2.

La police n'exclut pas l'hypothèse d'un lien avec le crime organisé ou des puissances étrangères dans cette affaire.

Les relations familiales de Saad Al-Hilli sont aussi scrutées au peigne fin par les policiers en raison de l'existence d'un conflit financier entre ce dernier et son frère relativement à la succession de leur défunt père. Le frère de Saad Al-Hilli est interrogé par la police pour une troisième journée de suite.

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