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Plainte pour négligence criminelle aux Résidences Soleil

Plainte pour négligence criminelle aux Résidences Soleil

L'Association québécoise de défense des retraités (AQDR) porte plainte pour négligence criminelle contre les Résidences Soleil. Cette plainte est en lien avec la mort de deux personnes âgées en 2010 et 2011.

Dans les deux cas, l'autopsie a révélé des brûlures causées par l'eau excessivement chaude de la baignoire. Dans l'un des cas, la température de l'eau dépassait 60 degrés Celsius.

L'Association espère attirer l'attention des chefs de partis sur ce dossier et souhaite la création d'un poste de protecteur des aînés.

« Le protecteur pourrait émettre un avis ou une ordonnance à la direction des poursuites pénales. Il pourrait dire "vous violez la charte des droits", il pourrait intervenir comme gardien de la charte. Il a un pouvoir judiciaire ce que n'a pas le protecteur du citoyen », explique le porte-parole de l'AQDR, Louis Plamondon.

Gisèle Comtois, 81 ans, est décédée le 12 décembre 2011 aux Résidences Soleil de Pointe-aux-Trembles, brûlée au second degré sur 27 % de son corps par l'eau chaude de son bain.

Maurice Laporte, 89 ans, avait été trouvé mort dans sa baignoire le 3 avril 2010 à la Résidence Soleil de Saint-Léonard. L'autopsie révélera qu'il a subi des brûlures au premier et deuxième degré sur environ 50 % de son corps. Des tests réalisés à la suite de la mort de M. Laporte ont révélé que la température de l'eau chaude du robinet de la baignoire dépassait 60 degrés Celsius après une minute d'écoulement.

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