Le candidat républicain aux présidentielles américaines, Mitt Romney, a présenté la transition du communisme vers la démocratie en Pologne comme un exemple pour le reste du monde alors que la Russie aurait, selon lui, « échoué sur le chemin de la liberté ».
Le leader républicain a fait ces commentaires lors d'une allocution à l'Université de Varsovie au terme d'une tournée internationale.
Dans ce discours qui portait sur la liberté, Mitt Romney a évoqué la lutte des travailleurs polonais du syndicat Solidarité et la contribution de leur mouvement dans l'effondrement des dictatures communistes soviétiques d'Europe de l'Est, à la fin des années 1980.
Le candidat républicain a aussi vanté la création d'une économie de marché et d'un appareil gouvernemental de petite taille en Pologne. Un modèle qui permettrait, à son avis, de relancer l'économie chancelante dans plusieurs États américains.
En ce qui concerne la Russie, Mitt Romney a rappelé aux Polonais que plusieurs alliés de Moscou, notamment le Venezuela, la Syrie ou le Belarus, sont des régimes qui opposent une « brutale oppression » aux aspirations démocratiques de leur peuple. « Et en Russie, les promesses d'une société avancée, libre et ouverte ont échoué », a-t-il estimé.
Après avoir rencontré lundi l'ex-leader syndical et président Lech Walesa, Mitt Romney a rencontré mardi le président polonais Bronislaw Komorowski.
Un voyage qui n'est pas passé inaperçu
Cette tournée internationale qui a conduit le candidat républicain en Grande-Bretagne, en Israël et en Pologne a pour but de démontrer aux électeurs américains la capacité et les habiletés de Mitt Romney sur la scène diplomatique internationale.
Or, ce voyage « diplomatique » a été marqué par quelques impairs commis par M. Romney, notamment en Israël où il a déclaré que la « culture » israélienne expliquait pourquoi la situation économique de l'État hébreu est meilleure que celle des Palestiniens. Plus tôt, le candidat républicain a évoqué Jérusalem comme la capitale d'Israël, une question très sensible entre Juifs et Palestiniens.
Lors de son passage à Londres, l'ex-gouverneur de l'État du Massachusetts a fait bondir la presse britannique en demandant si Londres était vraiment prête à accueillir des Jeux olympiques en faisant allusion aux menaces de grève des douaniers britanniques.