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Rio+20 : le Canada critiqué

Rio+20 : le Canada critiqué
AFP

Alors que la Conférence des Nations unies sur le développement durable qui se tient à Rio de Janeiro tire à sa fin, des désaccords majeurs persistent entre les pays participants.

Les positions semblent trop éloignées pour entrevoir la possibilité d'un compromis. Alors que certains États sont ouverts à une gestion mondiale de l'environnement, d'autres, comme le Canada, s'y opposent.

La rencontre doit se terminer vendredi, mais, depuis jeudi, il y a eu peu d'évolution dans les négociations. Le texte de la déclaration finale avait été adopté mardi par les diplomates. Les chefs d'État et de gouvernement doivent le ratifier, mais les observateurs s'attendent à ce qu'il soit repris pratiquement tel quel.

Le ministre canadien de l'Environnement, Peter Kent, doit prononcer un discours officiel ce matin sur place. Face aux critiques dont le Canada est l'objet, il s'est défendu hier en accusant les environnementalistes de faire de la désinformation.

Le Canada au centre de la controverse

Ceux qui blâment le Canada dénoncent notamment son refus d'appuyer une gouvernance mondiale de l'environnement, ou de s'engager à abolir les subventions aux énergies fossiles.

« Le Canada est méconnaissable », affirme Kumi Naidoo, dirigeant de Greenpeace International, très influent auprès des écologistes. « Il est coupable d'avoir bloqué les négociations, » ajoute-t-il.

Le milliardaire anglais Richard Branson, présent à Rio, n'est pas plus tendre. Il milite pour la protection de l'Arctique, un dossier qu'il connaît sur le bout de ses doigts.

« Ce serait bien que le Canada puisse redevenir un pays que le reste du monde admire. », a affirmé Richard Branson, militant pour la protection de l'Arctique.

Steven Guilbeault d'Équiterre dénonce de son côté le manque de leadership du Canada. « Tout ce qu'on entend c'est que le Canada s'est joint aux États-Unis pour bloquer tel enjeu, le Canada s'est joint au Japon pour bloquer telle autre chose, le Canada s'est joint à l'Australie ou même à l'Arabie saoudite pour bloquer l'entente sur les subventions aux combustibles fossiles, » a dit le vétéran des rencontres internationales.

La Conférence des Nations unies rassemble des délégations de 193 pays pour discuter des enjeux de développement durable, tels que la protection des océans et l'aide aux nations démunies pour l'utilisation d'énergies renouvelables et la protection des forêts.

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