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Éducation: miser sur l'avenir

Pour offrir un meilleur soutien aux écoles et aux élèves, il faut impérativement réduire la bureaucratie. La mission première du ministère de l'Éducation devrait être de définir des objectifs pédagogiques et d'évaluer la qualité des programmes éducatifs, et non d'assurer, par exemple, l'entretien des bâtiments. Dans ce sens, la vocation du ministère se doit d'être purement éducative.
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Dans mon billet précédent, j'ai émis l'opinion que le ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS) devait recentrer sa mission. Créé en 1964 par un gouvernement libéral, le ministère de l'Éducation est maintenant arrivé à maturité. Nous devons revoir les mandats en fonction des défis d'aujourd'hui et des besoins de nos élèves.

Pour offrir un meilleur soutien aux écoles et aux élèves, il faut impérativement réduire la bureaucratie. La mission première du ministère de l'Éducation devrait être de définir des objectifs pédagogiques et d'évaluer la qualité des programmes éducatifs, et non d'assurer, par exemple, l'entretien des bâtiments. Dans ce sens, la vocation du ministère se doit d'être purement éducative. Étant donné que les directions régionales n'ont plus raison d'être, on parle d'économies de 15 millions par année. Redéfinir la fonction du ministère laisserait plus de latitude aux écoles pour mettre en place des projets pédagogiques et répondre aux besoins des élèves.

Réduire la bureaucratie, c'est également synonyme d'importantes économies qui pourront être réinvesties directement dans l'éducation des enfants. C'est ainsi une somme cumulative de 187 millions de dollars au bout de 5 ans qui pourra servir à améliorer considérablement la qualité de l'enseignement et, par le fait même, prévenir le décrochage scolaire.

D'autre part, si certains plaident pour l'abolition des commissions scolaires, je crois à leur importance. Elles sont, à mon avis, d'importants acteurs pour le développement économique régional. Elles offrent un service de proximité et elles ont une expertise dans la coordination de plusieurs services aux élèves et aux écoles, comme l'entretien des bâtiments, l'organisation du transport scolaire, la gestion du personnel, dont les professionnels qui travaillent auprès des élèves en difficulté. Le Parti québécois, de son côté, étouffe les commissions scolaires avec des compressions budgétaires; les premiers touchés par ces coupures sont les parents et les élèves.

Le système d'éducation dans sa forme actuelle n'est plus efficace et adapté aux réalités d'aujourd'hui. Réévaluer la mission du MELS, c'est offrir un meilleur service à nos enfants en mettant en leur disposition un environnement plus propice à l'apprentissage, pour ainsi lutter contre le décrochage scolaire. Voilà un enjeu bien réel, et une solution concrète pour améliorer l'éducation primaire et secondaire au Québec.

C'est ça s'occuper des vraies affaires.

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