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Médias sociaux: être ou ne pas être narcissique, là est la question!

On est présent et on interagit sur le Web donc on est. Ne plus y être pour nous pauvres mortels c'est être condamnés à ne plus exister dans le virtuel et parfois presque dans le réel.
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Un peu pour faire suite à mon récent billet sur nos interactions sur les médias et réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter en particulier, mais aussi dans l'ensemble de la «sociosphère», je tiens à vous présenter rapidement trois points de vue radicalement opposés du moins, au premier degré sur le thème plus vaste de l'être ou le pas être sur le Web social... Pouvons-nous exister sans... Sommes-nous des narcissiques et des «junkies» du Web ?

D'une part la récente vidéo de Solange te parle sur le narcissisme 2.0 :

Et de l'autre, un billet publié par un entrepreneur du Web montréalais, LP Maurice, cofondateur de la «start-up» Busbud. Quand on est «dans le milieu», faut être sur le Web et les Internets, ce qu'il a été tout au cours des dernières années surtout dans ladite «sociosphère». Et là, presque du jour au lendemain, il décide de décrocher, avec tous les risques, mais aussi, selon lui, les bienfaits que cela représente.

Son billet, intitulé :«Into the Wild» explique sa disparition.

Il n'est pas le premier à ainsi disparaître d'Internet. Plusieurs sont partis et revenus, d'autres ont quitté pour de bon. Et je peux aussi citer l'exemple du journaliste Patrick Lagacé qui a signé cette semaine un texte intitulé «Mon amie Kim». À la fin de ce texte, qui décrit les aléas des amitiés virtuelles sur Facebook qui mènent souvent à de fausses amitiés issues d'usurpations d'identité (qui n'a pas vécu le faux profil) et le vide de l'existence qu'un profil et des amis peuvent combler, il dit vouloir quitter les Internets et essayer de tenir le plus longtemps possible et ainsi explorer les intersections de nos vies réelles et virtuelles.

Comme je l'écrivais plus tôt, quitter vient avec des conséquences. On est présent et on interagit sur le Web donc on est, comme le dit Solange. Ne plus y être pour nous pauvres mortels c'est être condamnés à ne plus exister dans le virtuel et parfois presque dans le réel. Pour nous ou pour les autres... Donc, la question est facile: être ou ne pas être sur les réseaux sociaux ? Et si on les quitte, quels sont les dommages ou les avantages ? Et si on y reste, quelles sont les motivations ? Le narcissisme ? La peur du vide, de se couper du monde entier qui est à une touche près sur notre clavier ? Là sont les questions!

Patrick Lagacé tentera d'y répondre ainsi qu'à d'autres questions qu'il se pose sans aucun doute. Mais son cas est différent du nôtre, car de toute façon, il demeurera présent. Il est journaliste après tout et continuera à publier sur le site de LaPresse et LaPresse+ pour iPad. Donc il ne sera pas totalement absent des Internets comme LP.

Et vous ? Avez-vous ces grands questionnements existentiels et numériques? Et comment gérez-vous votre présence sur le Web et votre identité numérique ?

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