Après toute la fausse polémique sur le Halal, nous posons la question, cette fois-ci au sein de la communauté musulmane elle-même. Est-ce vraiment Halal le poulet d'Olymel ?
En lisant la lettre du service à la clientèle de l'entreprise au coeur de ce tsunami médiatique (ci-après), plusieurs parmi les Québécoises et Québécois de confession musulmane réfléchiront à deux fois avant d'acheter le poulet.
Quand j'ai dit dans mon dernier billet que ''les consommateurs du halal sont souvent laissés pour compte à cause d'une industrie qui cherche à se faire de l'argent dans des segments de marché moins contrôlés et mal structurés et en l'absence quasi-totale de textes réglementaires qui normalisent la certification halal.'', j'ai voulu tirer la sonnette d'alarme sur le besoin de protéger le consommateur, mais toutes les analyses se sont focalisées ailleurs.
Il est temps que les services gouvernementaux concernés, aux niveaux provincial et fédéral, en concertation avec les différentes parties-prenantes (entreprises, consommateurs, responsables religieux, etc.) s'y mettent pour sortir une charte commune qui réglemente la certification et les certificateurs.