JEUX OLYMPIQUES - L'empreinte de Sotchi se lit en creux dans la neige de Pyeongchang. La ville sud-coréenne organisatrice des Jeux Olympiques d'hiver a tout fait pour que cette édition ne ressemble pas à la précédente. Du contexte géopolitique à la température ambiante, en passant par la question LGBT, les débats qui ont secoué le mois de février 2014 en Russie ne devraient pas se répéter, comme vous pouvez le découvrir dans notre vidéo en tête d'article.
Contrôles antidopage renforcés, présence au village olympique d'athlètes ouvertement gay, début de réconciliation avec le voisin nord-coréen: des éléments en opposition complète avec les Jeux organisés quatre ans plus tôt à Sotchi. Une différenciation que l'on retrouve jusque dans la météo: quand dans la station russe, des températures printanières avaient parfois gêné les athlètes, les autorités sud-coréennes craignent que le public ne fuit le froid glacial que devrait connaître les sites olympiques...
Rien ne dit, bien sûr, que tout se passera comme prévu à Pyeongchang. Malgré une augmentation de 70% des contrôles antidopage après le fiasco de Sotchi, un nouveau scandale de dopage semble ainsi pointer le bout de son nez. Repéré en amont, celui-ci pourrait ne pas entacher ces jJeux, mais il est la preuve que les problèmes de Sotchi ne lui sont pas tous spécifiques.
Moscou était en revanche la seule responsable d'un contexte de répression de mouvements LGBT. Quelques semaines avant ses JO, la Douma avait en effet voté une loi interdisant la "promotion de sexualités non traditionnelles" aux moins de 18 ans. Ouvertement homophobe, le texte avait entraîne des manifestations. Cette fois, pas de mouvements de contestation en vue et un climat bien plus ouvert. On aurait néanmoins tort de faire de la Corée du Sud un pays particulièrement tolérant à l'égard des personnes homosexuelles.
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