CINÉMA - Le coup de pression de Wonder Woman a payé. Gal Gadot, qui incarne Wonder Woman au cinéma, avait posté sur son compte Instagram le 13 octobre dernier un message de soutien aux femmes victimes de harcèlement voire d'agression sexuelle. Un post reproduit ci-dessous qui faisait écho à l'affaire Weinstein, qui venait tout juste d'éclater.
Puis, le 11 novembre dernier, le site internet Page Six révélait que Gal Gadot n'accepterait pas de tourner les prochains "Wonder Woman" si le producteur Brett Ratner, accusé d'agressions et harcèlement sexuel, continuait à les produire.
Gal Gadot a indiqué avoir obtenu gain de cause le 15 novembre dernier -jour de sortie de "Justice League"- dans le très suivi "Today Show" diffusé tous les matins sur NBC.
Questionnée sur les récentes révélations faites par Page Six, l'actrice israélienne a confirmé que Brett Ratner ne sera plus le producteur des films estampillés "Wonder Woman".
"La vérité est que beaucoup de gens étaient impliqués dans la fabrication de ce film, il n'y avait pas que moi, et ils ont tous émis les mêmes sentiments. Vous voyez ce que je veux dire? Tout le monde savait quelle était la bonne chose à faire, mais il n'y avait aucune raison pour moi de sortir le crier sur tous les toits parce que c'était déjà fait avant même que l'article ne sorte, vous savez?".
Gal Gadot a aussi refusé de se rendre à un gala durant lequel Ratner devait recevoir un prix. Officiellement pour des raisons d'agenda, mais l'absence de la comédienne avait été interprétée comme un refus d'être associée au fondateur de RatPac.
Brett Ratner est accusé de harcèlement sexuel et de comportement inapproprié envers six actrices.
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