De nouvelles accusations de harcèlement sexuel à Hollywood. Cette fois-ci, elles concernent le créateur et showrunner de la série One Tree Hill, Mark Schwahn.
Tout a commencé ce week-end, quand l'une des scénaristes de la célèbre série, Audrey Wauchope, a révélé sur Twitter cette anecdote sur celui-ci:
«Dire que nous (elle et d'autres scénaristes) avons quitté ce travail démoralisées et désorientées serait un euphémisme. Une des premières choses qu'on nous a dite, c'est que le showrunner recrutait les femmes scénaristes sur leur physique. C'était pour ça que vous étiez là : parce qu'il voulait vous baiser.»
Selon Audrey Wauchope, Mark Schwahn avait l'habitude de «se coller» aux scénaristes, de leur «toucher les cheveux» et de leur «masser les épaules». «Je sais qu'il en a fait davantage, mais ce n'est pas à moi de partager ces histoires», a-t-elle notamment ajouté.
Lundi, ce sont 18 femmes de l'équipe de la série américaine qui ont pris le relais en publiant une lettre ouverte dans Variety, dont voici un extrait :
«Beaucoup d'entre nous ont été, à différents degrés, manipulées psychologiquement et émotionnellement. Certaines suivent encore un traitement pour stress post-traumatique. Bon nombre d'entre nous ont été confrontées à des situations inconfortables, n'ayant pas d'autres choix que d'apprendre à répliquer, parfois physiquement, car ceux qui supervisaient n'étaient pas les protecteurs qu'ils devaient être.»
Des hommes de la série réagissent
Quelques heures après la publication de cette lettre, ce sont des acteurs masculins de la série qui se sont exprimés à leur tour, dont James Lafferty, l'interprète de Nathan Scott : «J'applaudis chaque femme de la série, chaque femme sur Terre, qui résiste à un système abusif. Je suis avec elles».
Austin Nichols (qui joue Julian Baker) a lui écrit : «Je soutiens mes sœurs de One Tree Hill. Nous devons changer. Nous devons être meilleurs. Chacun d'entre nous. C'est inacceptable».
De son côté, Chad Michael Murray s'est contenté de relayer un message de son ancienne partenaire de jeu, Hilarie Burton, signataire de la lettre dénonciatrice.
Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.
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