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Mélissa Plante, la machiniste devenue mannequin internationale

Il y a un petit côté « Flashdance » dans l'histoire de Mélissa Plante.
Aaron Nava

Il y a un petit côté « Flashdance » dans l'histoire de Mélissa Plante. Alors que le personnage du célèbre film mettant en vedette Jennifer Beals était une soudeuse rêvant de devenir danseuse, la Québécoise a consacré plusieurs années de sa vie à une carrière de machiniste, avant de signer avec la prestigieuse agence de mannequins Scoop et de travailler à travers le monde.

Pourquoi as-tu voulu devenir machiniste?

J'ai toujours été un peu « tom boy » et j'ai une grande admiration pour mon père, qui a travaillé toute sa vie en usine. Comme j'ai toujours été très manuelle, j'ai décidé de prendre la même branche que lui. J'avais aussi un côté très artistique que je reniais, parce que j'avais peur de ne pas pouvoir vivre de ça. Je préférais avoir un métier stable et concret.

Anastasia Dudka

Comment étais-tu perçue dans l'univers majoritairement masculin de ta formation au Cégep de Sorel-Tracy?

Dans mon groupe, on était seulement deux filles avec 30 garçons. Ça a pris du temps avant de nous faire accepter. Je me suis rapprochée rapidement de l'autre étudiante. On avait un bon caractère et on a fait notre place tranquillement pas vite. Évidemment, il y avait tout le temps des blagues plates et certains commentaires déplacés, mais je les prenais en riant vers la fin. Au bout de trois ans de formation, on était devenu comme une petite famille. J'avais plusieurs amis de gars super gentils. Ensuite, j'ai travaillé trois ans aux Forges de Sorel comme machiniste.

À quel moment as-tu songé à devenir mannequin?

J'adore la mode depuis que je suis toute petite, mais je n'ai jamais pensé que j'avais ce qu'il faut pour être mannequin. Je m'habillais beaucoup en « gars ». Mais un jour, dans un centre commercial, un homme m'a donné sa carte pour m'aider à devenir mannequin. L'idée m'est restée en tête longtemps avant que j'essaie. Avec le temps, j'ai réalisé que je n'étais pas comblée dans mon métier. J'avais besoin de sortir du cadre et d'être créative. Alors, je suis allée voir celle qui est devenue mon agente chez Scoop.

Est-ce difficile de faire sa place dans le milieu?

Incroyablement! Plusieurs personnes me disent que je suis chanceuse d'être là où je suis, mais j'ai été confrontée à tellement de refus. Des fois, je voulais abandonner... Mais j'ai continué. J'ai énormément travaillé sur mon corps pour avoir les bonnes mensurations. Je fais attention à ma nourriture. Ça a l'air facile de l'extérieur, mais la compétition est très féroce.

Anastasia Dudka

Quels ont été tes plus gros contrats jusqu'à présent?

Je suis allée au Cachemire, entre le Pakistan, l'Inde et la Chine, pour tourner un film de Walt Disney. J'étais la doublure du personnage principal interprété par Katrina Kaif, une énorme vedette là-bas. Pour le travail, j'ai passé 8 mois en Asie, 3 mois en Grèce, 2 mois à Dubaï et je suis à Mexico depuis 6 semaines. Je passe énormément d'auditions.

Tu as également commencé à tâter le terrain du côté du métier d'actrice. Qu'as-tu fait jusqu'à présent?

Pour l'instant, j'ai eu des contrats de figuration régulière. D'abord dans la télésérie Quantico qui est diffusée sur ABC. J'ai joué l'une des étudiantes à l'école du FBI pendant quatre mois. J'ai fait la même chose pour une nouvelle télésérie américaine, The Bold Type. Puis, j'ai eu des petits rôles dans District 31 et dans Les Simone à la télévision québécoise.

Quels sont tes rêves de carrière?

J'aimerais vraiment faire une grosse campagne promo et poser pour des magazines. J'ai toujours rêvé de faire la page couverture du Vogue ou du Elle. Côté jeu, j'adorerais avoir un rôle parlé régulier. Et j'aimerais aussi animer un jour.

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