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ÎleSoniq: dans la cour des grands

Malgré une météo incertaine, l’ultime et deuxième journée de ÎleSoniq s’est déroulée avec la même intensité que la veille.

Malgré une météo incertaine, l'ultime et deuxième journée de ÎleSoniq s'est déroulée avec la même intensité que la veille. Entre averses et rayons de soleil, des milliers de personnes se sont retrouvées au parc Jean-Drapeau sur l'île Notre-Dame pour célébrer le meilleur de la musique électronique avec en prime les propositions démentes de Markus Schulz et Infected Mushroom.

On reprend et on recommence. Pas tout à fait, puisqu'une toute nouvelle ronde d'artistes est venue samedi se produire sur les trois scènes du festival jusque tard dans la nuit. Un début d'après-midi marqué par la présence du génial Elephante alias Tim Wu.

Le jeune prodige de la musique dance-pop a offert plusieurs de ses bons titres comme le succès Dynasty. De son côté, le rafraîchissant Michael Sparks s'est défoulé à l'aide de ses compositions dynamiques. Fort de son répertoire hyper-référencé, le Montréalais à livrer la marchandise devant une foule en délire.

Rien qu'avec les spectacles de Jauz, Excision et le mystérieux Malaa, mixant valeurs sures et nouveaux territoires musicaux, les festivaliers en auraient déjà eu pour leur argent. Évidemment, les possibilités d'ÎleSoniq ne s'arrêtent pas là. En cadeaux, la techno trance signée John O'callaghan. Derrière sa table de mixage, le puriste irlandais était visiblement en très bonne forme.

Styles de soirée: ça bouge en rythme et en styles à Île Soniq

Les grosses pointures

La musique à consonance hindi, façon pop-bollywood, de KSHMR a fait chavirer les cœurs et les corps. Un autre beau moment lorsque le Marseillais Cédric Gervais est arrivé sur la scène principale. Lauréat d'un Grammy pour sa version house music de Summer Sadness de Lana Del Rey, qu'il a reprise avec autant de virtuosité, le DJ en pleine ascension a ensuite joué la plupart de ses bons coups tels Would I Lie To You, Touch The Sky et Say My Name. «514, fait du bruit!», a-t-il martelé à maintes reprises.

Décor industriel et lumières stroboscopiques, tout le monde aura reconnu le style rave de Markus Schulz. L'Allemand grand spécialiste de la trance progressive – élus deux fois de suite meilleur DJ américain par l'influent magazine en ligne DJ Times – n'a pas hésité à monter d'un cran le volume du son. Le public a eu droit à plusieurs opus inévitables (Never Be the Same, Scream, Do You Dream?) et aussi ses récentes pièces tirées de son dernier excellent album Watch The World.

Au tour des déjantés Infected Mushroom de faire vibrer les fondations d'ÎleSoniq. Les deux Israéliens (Amit Duvdevani et Erez Eisen) ont profité de la soirée pour dévoiler leurs dernières trouvailles incluses dans le disque Return to the Sauce, véritable retour aux sources de leur musique. Que de chemin parcouru pour ce célèbre duo aux multiples influences révolutionnant au passage les sonorités psychédéliques! Depuis une carrière entamée en 1999, les deux compères ont définitivement confirmé leur place au panthéon de la musique électronique.

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