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Stéphanie Boulay règle ses comptes avec les hommes

«La moitié blonde des soeurs Boulay» a publié un billet choc qui n'est pas passé inaperçu.

Inspirée par un texte de la féministe américaine Candice Benbow, Stéphanie Boulay a publié sur son blogue La moitié blonde des Soeurs Boulay un billet dans lequel elle se vide le coeur au sujet de ses relations avec les «membres du boysclub».

Elle se confie : «Membres du boysclub, vous m'avez menti. Quand je l'ai appris, vous m'avez menti à nouveau. Vous m'avez responsabilisée pour vos mensonges. Vous m'avez manipulée. Vous m'avez pénétrée sans condom sans mon consentement, vous avez dit que c'était aussi de ma faute. Vous ne m'avez pas crue quand je vous ai confié que je pensais avoir été agressée. Vous m'avez pénétrée sans condom en me disant que j'étais la seule, finalement, il y en avait des dizaines d'autres. J'ai eu peur pour ma santé, pour ma vie.»

Stéphanie Boulay poursuit en y allant de confidences pour le moins troublantes...

«Vous m'avez touchée sans mon consentement en riant avec les vôtres. Vous avez soulevé ma jupe pour regarder mon cul. Vous m'avez téléphoné à la dernière minute, à la fermeture des bars, alors que j'étais votre dernier choix, alors que vous n'aviez pas voulu faire de plans avec moi à l'avance.»

«On nous dit : 'ne te victimise pas, prends la responsabilité de ce qui t'arrive'. Je travaille fort, en thérapie, depuis des années. Je cherche la source. Je travaille mes mécanismes. Ma confiance. Je cherche la blessure originelle, celle qui fait que je replonge à chaque fois, jamais apeurée, jamais découragée, toujours ouverte et toujours libre.»

Stéphanie Boulay invite ensuite les hommes à se confronter entre eux, à ne plus fermer les yeux sur «les gestes malsains» perpétrés par les leurs, et à tenter de voir le monde du point de vue des femmes.

L'artiste conclue son billet en relativisant : «Aujourd'hui, je parle avec mon vécu et ma perspective, qui est forcément teintée par mon milieu. [...] Peut-être es-tu un homme, mais ne te sens-tu pas membre du boysclub que je décris là. Tant mieux pour toi, et pour nous. [...] Je parle parce qu'un jour, j'aimerais avoir un(e) enfant. Et que j'aimerais que cet(te) enfant vive dans un monde où il/elle pourra se sentir en confiance et en sécurité avec les hommes, quels qu'ils soient.»

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