Une cliente d'un restaurant Normandin de Québec, qui affirme avoir trouvé une carcasse d'animal dans sa salade, poursuit l'établissement pour près de 200 000 $.
Un texte d'Alain Rochefort
Le 23 avril 2016, Pierrette Caouette, de Terrebonne, aurait découvert une substance étrange dans sa salade, au restaurant Normandin de la rue Bouvier. Traumatisée, choquée et prise de vomissements, Mme Caouette a contacté la police, qui a inspecté le plat ainsi que le corps étranger.
Selon la poursuite, une analyse poussée du département d'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) a confirmé la présence dans la salade d'une carcasse animale détériorée ainsi que d'une contamination fécale par un taux élevé de bactérie E. coli.
La plaignante a été transportée à l'hôpital pour un traitement d'urgence et a été contrainte à se faire vacciner contre le tétanos à quatre reprises.
Graves répercussions
L'incident a eu de graves répercussions sur la santé émotionnelle et psychologique de la dame de 55 ans, qui souffre d'un stress post-traumatique, selon son avocate, Me Martina Bakula.
« Depuis l'incident, Mme Caouette ressent une anxiété relative à I'alimentation, des nausées, une perte d'appétit et même une peur de manger dans les restaurants. En conséquence, elle est également obligée de consulter un psychologue. »
Mme Caouette réclame donc un montant 192 415 $ à Le Bouvier Inc, la société mère du restaurant Normandin, qui comprend des dommages pour perte de salaire, traitements psychologiques, souffrances, troubles et inconvénients.
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