Les réactions se multiplient à Ottawa sur le retrait possible des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat.
Le président américain a lancé sur Twitter mercredi qu'il annoncera sa décision "au cours des prochains jours", mais un dirigeant de la Maison-Blanche a confirmé qu'il aurait décidé de se retirer.
Le Canada maintiendra le cap, selon les ministres Catherine McKenna et Bill Morneau.
La ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a affirmé mercredi qu'elle espérait que les États-Unis allaient rester dans l'accord tout en reconnaissant que c'était à eux de décider.
Elle a souligné que le Canada veut demeurer à la table étant donné qu'une large part des détails de l'entente restent à négocier.
Le retrait des États-Unis pourrait avoir un impact économique au Canada, reconnaît le ministre des Finances, Bill Morneau, tout en répétant que le Canada veut être un chef de file en matière d'environnement.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, estime que le Canada tout comme les autres pays signataires de l'accord devront redoubler d'ardeur pour respecter les cibles de réduction de gaz à effet de serre qu'ils se sont fixées.
L'UE et la Chine vont de l'avant
L'UE et la Chine, réunies en sommet jeudi et vendredi à Bruxelles, se tiennent prêtes à défendre l'accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique. Vendredi à Bruxelles, la Chine sera aux côtés de l'UE pour une déclaration commune face aux atermoiements américains afin de "confirmer leurs engagements envers l'accord historique" de Paris et "accélérer leur coopération pour améliorer sa mise en oeuvre", selon un projet de déclaration que l'AFP a pu consulter. - Agence France-Presse
INOLTRE SU HUFFPOST