La légalisation prochaine de la marijuana exige la tenue d'une vaste consultation publique à travers le Québec, selon l'opposition péquiste.
Cette consultation du public et des experts devrait prendre la forme d'une commission parlementaire itinérante, un peu sur le modèle de celle tenue il y a quelques années relativement à l'aide médicale à mourir, selon le voeu exprimé mercredi par le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée.
M. Lisée a formulé sa demande alors que le gouvernement Trudeau s'apprête à déposer jeudi à la Chambre des communes son projet de loi visant à rendre légal l'usage de la marijuana.
Il s'est dit personnellement en faveur de la légalisation de cette substance controversée.
En parallèle, mercredi matin, un comité interministériel a tenu une rencontre pour définir quel type d'encadrement réglementaire le Québec devrait prévoir une fois la loi adoptée, en termes de distribution du cannabis, de santé et de sécurité publique, notamment en ce qui a trait à la conduite automobile avec les facultés affaiblies.
Mardi, le premier ministre Philippe Couillard avait soutenu que le Québec devait agir de concert avec l'Ontario dans ce dossier.
"Il y a une grande réflexion" à faire sur cette question, a commenté brièvement mercredi matin la ministre des Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, qui chapeaute le comité interministériel devant analyser la situation. Elle a dit que sa plus grande préoccupation allait à la santé et à la sécurité du public.
Les travaux du comité interministériel à ce sujet ne font que commencer.
Certaines informations indiquent que la marijuana pourrait être légale au Canada dès le mois de juillet 2018.
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