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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

Les souvenirs d’Élise Béliveau, l’émotivité de Pénélope McQuade, le Marc Arcand de Marc Beaupré… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle cette semaine. Vous pouvez aussi lire, dans nos pages, le compte-rendu de l’entrevue avec Éric Duhaime.

«Tout le monde en parle»: les invités du 26 mars

Combat de coqs

Madame Élise Béliveau, accompagnée de Pierre-Yves Cardinal, interprète de son défunt mari Jean Béliveau, dans la série biographique sur celui-ci, Béliveau - que la chaîne Historia diffuse depuis la semaine dernière -, et de François Gingras, qui en réalise les cinq épisodes, s’est confiée sur certains aspects de sa vie avec celui qu’on surnommait le «Gros Bill», ainsi que sur la carrière de ce dernier.

Elle a notamment offert une précision sur la rivalité qui opposait son homme et Maurice Richard, très bien dépeinte dans Béliveau, mais dont on a très peu entendu parler dans le passé. Discrètement, Madame Béliveau a évoqué que, lorsqu’il a joint le Canadien de Montréal, son conjoint était alors «un jeune qui [arrivait et devait] prendre sa place», et que Maurice Richard avait appris le salaire de son nouveau coéquipier. On a alors lu entre les lignes que c’est ce qui avait mis le feu aux poudres mais, rapidement, Élise Béliveau a insisté sur le fait que les deux vedettes de l’équipe avaient enterré la hache de guerre.

«Il y a eu un petit froid. Il n’y a pas eu de chicane, il n’y a jamais rien eu de ça. Ça n’a pas duré longtemps. La première chose que j’ai su, ils étaient des amis. Ils ont toujours été des amis, toute leur vie. Ils ont toujours été bien proches», a assuré la dame. Il a bien sûr été question, pendant l’entrevue, du tempérament de gentleman de Jean Béliveau qui, a-t-on appris, répondait encore à son courrier deux ou trois jours avant son décès, sous la plume de sa fille Hélène. Jean Béliveau aimait P.K. Subban, et l’a fait aimer à son épouse, lui qui avait aussi, de tout temps, été l’idole dudit P.K. Dany Turcotte a aussi avoué n’avoir demandé que trois autographes à des invités dans les 13 dernières années de Tout le monde en parle : Céline Dion, Hubert Reeves et… Jean Béliveau.

Enfin, Élise Béliveau a été pleine d’aplomb lorsque Guy A.Lepage l’a taquinée sur la réputation de don juan de Jean Béliveau. C’est que celui-ci plaisait énormément aux femmes, et sa dulcinée en recevait toujours des échos, mais cela ne l’inquiétait pas outre mesure.

«On avait confiance», a laissé tomber Élise Béliveau, avant de raconter un appel qu’elle a déjà reçu chez elle ; une femme la narguait alors en lui disant que Jean Béliveau était avec elle. «Il est avec vous? J’espère que vous avez bien du plaisir», lui a alors rétorqué du tac au tac Élise Béliveau… dont l’amoureux était à la maison lors de ce farfelu coup de téléphone.

À l’époque, le numéro du couple Béliveau était dans l’annuaire, mais a été retiré lorsque le hockeyeur est devenu la star qu’on a connue. Élise Béliveau l’a toujours conservé.

«Entrevue de maman»

Marie-Mai, dans sa première «entrevue de maman», Guy A.Lepage et Michel Barrette, seront les premiers invités des Échangistes de Pénélope McQuade, laquelle semblait bien fière, dimanche, d’annoncer que la chanteuse se confiera en primeur dans son décor après la naissance de sa petite fille. Des prestations musicales en studio et l’arrivée de deux nouvelles «échangistes», Isabelle Racicot et Nathalie Petrowski, marqueront la deuxième saison des Échangistes, qui s’ouvrira le lundi 3 avril, à 21h, à Radio-Canada. Au total, 10 collaborateurs se relaieront autour de Pénélope McQuade pour discuter, argumenter et taquiner les invités.

À propos des mauvaises critiques qui ont accueilli son talk-show quotidien l’an dernier, Pénélope a raconté ne pas les avoir prises personnelles.

«J’avais beaucoup trop de pain sur la planche pour me rendre compte de l’ampleur de ce tourbillon-là», a-t-elle spécifié, tout en se portant à la défense du contenu de l’émission où, a-t-elle argué, il a notamment été question de politique, d’homophobie, de féminisme et même des réfugiés syriens, bref, de plusieurs enjeux sociaux, à l’été 2016.

«Je pense que les Échangistes ont porté plusieurs chapeaux qui ne leur étaient pas destinés», a-t-elle mentionné au sujet des commentaires durs.

Sans filtre

En février, une publication de Pénélope McQuade sur Instagram attirait l’attention. L’animatrice s’y défoulait apparemment contre son ex-amoureux. On n’aurait pas cru que cette saute d’humeur momentanée sur les réseaux sociaux trouverait son chemin jusqu’à Tout le monde en parle entre deux questions sur l’engagement social de Pénélope et les commentaires sexistes que celle-ci reçoit sur les réseaux sociaux, mais Guy A.Lepage a rappelé l’anecdote à sa convive.

«Je suis intense, a admis Pénélope. Je suis sur le coup de l’émotion. Je n‘ai pas beaucoup de filtre. Il n’y a pas beaucoup de différence entre ce que je suis devant un kodak et ce que je suis quand le kodak est éteint. Cette espèce de tampon-là, je ne l’ai pas non plus nécessairement entre ce que je vis et les réseaux sociaux. J’ai un rapport privilégié très proche avec le public depuis longtemps…»

Celle qui dit avoir besoin de changement dans sa vie à une fréquence d’environ cinq ans s’apprête d’ailleurs à quitter le quartier Hochelaga-Maisonneuve, où elle vivait depuis 15 ans ; à défaut d’abandonner son emploi qu’elle adore, elle changera de maison pour satisfaire son envie de bouger. Elle a d’ailleurs déjà commencé à «faire ses boîtes»… mais n’a pas encore trouvé son nouveau logis, ce qui a bien fait rigoler Guy A.Lepage et Dany Turcotte.

La carte de Dany Turcotte remise à Pénélope McQuade était particulièrement savoureuse, faisant référence au père de cette dernière, Winston McQuade, qui est ambassadeur des lunetteries Greiche & Scaff. «Comme Winston semble préférer sa petite-fille, je t’offre ma deuxième paire de lunettes chez Greiche & Scaff», pouvait-on y lire.

Immortel Marc Arcand

Ce n’est probablement pas demain la veille qu’on ne parlera plus de Marc Arcand au comédien qui lui donnait vie, Marc Beaupré, en entrevue. La vedette de Série noire a rendu hommage à son ancien alter ego avec beaucoup de plaisir.

«Moi, je l’aime, Marc Arcand (…) Je suis honoré par ce personnage-là (…) On m’appelle Marc Arcand sur la rue!»

Pour jouer cet étrange énergumène, Beaupré dit avoir voulu aller au-delà des clichés. Il s’est astreint à une diète pour avoir le corps sculpté du spécialiste du nunchaku, et s’est justement exercé une heure par jour, pendant quatre mois, avec cet outil d’art martial, pour apprendre à le maîtriser parfaitement. Pourtant, même si son Marc Arcand était un peu bagarreur et frondeur, l’acteur jure de son côté ne pas avoir du tout le même type de personnalité.

«Je suis doux comme un agneau. Je déteste le conflit. Si je me pogne avec un ami, je me dis qu’il faut que je règle ça…»

Aux côtés d’une Isabelle Richer – venue parler, avec André Cédilot, de la libération récente de 35 individus présumément liés à la mafia montréalaise – horrifiée parce qu’elle vient de commencer à regarder Série noire et ne voulait pas connaître les intrigues à l’avance, Marc Beaupré a par ailleurs raconté que c’est à partir d’un concours que le réalisateur Jean-François Rivard a organisé dans sa famille, où on devait nommer des noms qui se «prononcent mal», que Marc Arcand a été baptisé. Claire Cliche est également sortie du lot et a aussi été citée dans la seconde saison de Série noire.

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