Le gouvernement fédéral s'est entendu discrètement avec un Montréalais qui était soupçonné de liens terroristes et qui s'était plaint d'avoir fait l'objet de fausses allégations.
Il s'agit du plus récent développement dans la saga d'Aboustifian Abdelrazik, un homme de 55 ans qui nie toute implication terroriste.
Ce dernier est parvenu à un "règlement satisfaisant" avec Ottawa, après que des informations dévoilées en 2011 eurent cherché à le discréditer, a déclaré son avocat, Paul Champ.
Dans un article paru à ce moment, le quotidien montréalais La Presse avait ébruité l'affaire en se référant à des documents confidentiels. L'information avait ensuite été reprise par d'autres médias tant nationaux qu'internationaux.
Les détails du règlement sont confidentiels. La déclaration présentée à la justice par M. Abdelrazik en 2013, et modifiée l'année suivante, réclamait toutefois une compensation financière.
Une porte-parole du ministère de la Justice, Françoise Trudeau-Reeves, a confirmé qu'un arrangement avait eu lieu, mais n'a pas voulu fournir plus de détails.
L'enquête criminelle de la Gendarmerie royale du Canada sur la fuite d'informations confidentielles se poursuit, a de son côté fait savoir la caporale Annie Delisle.
Dans la poursuite intentée par M. Abdelrazik, on plaide que les seules personnes qui auraient pu divulguer de tels éléments sont des responsables du gouvernement canadien, allégations qui ont été démenties par Ottawa.
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