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Claude Julien: «ce n'est pas le temps de paniquer, c'est le temps de corriger»

Claude Julien: «ce n'est pas le temps de paniquer, c'est le temps de corriger»

Le message de Claude Julien pour ses joueurs lors de la première journée de son deuxième séjour avec le Canadien était bien simple: "Ce n'est pas le temps de paniquer, c'est le temps de corriger".

Julien a été nommé entraîneur-chef du Tricolore mardi, à la suite du congédiement de Michel Therrien.

Il a dirigé son premier entraînement vendredi, au Complexe sportif Bell, après avoir livré un premier message à ses nouveaux poulains.

"Le message est simple. C'est une équipe de première place et nous devons retrouver le sentier de la victoire, a déclaré Julien. Nous allons devoir faire ça en groupe, en acceptant tous nos responsabilités."

Le Tricolore occupe toujours le premier rang de la section Atlantique avec un dossier de 31-19-8. Les dernières semaines ont toutefois été difficiles, avec une seule victoire en sept matchs.

"On peut dire que c'est un nouveau départ et nous devons l'approcher de manière positive, a ajouté Julien. Les joueurs doivent jouer les uns pour les autres. Les efforts qu'ils vont mettre dans les matchs et les entraînements vont porter fruit."

Tous les joueurs étaient présents à l'entraînement après un congé obligatoire de quatre jours et Alex Galchenyuk avait retrouvé le poste de centre no 1, avec Max Pacioretty et Alexander Radulov à ses côtés.

Galchenyuk a eu de la difficulté à maintenir son statut de centre no 1 depuis qu'il s'est remis d'une blessure à un genou. Julien n'a toutefois pas voulu promettre qu'il héritait de ce poste pour le reste de la saison.

"Je donne la chance au coureur, et pas seulement à Galchenyuk, mais à tout le monde, a expliqué Julien. La majorité des joueurs apprécient le fait d'avoir une nouvelle chance quand il y a un changement d'entraîneur. Je vais voir ce que ça va donner. Si ça fonctionne, c'est encourageant. Sinon, je vais faire des changements pour que nous ayons du succès. L'équipe va toujours passer en premier."

Julien avait dirigé le Tricolore de janvier 2003 à janvier 2006 et avait montré un dossier de 72-62-10-15 en 259 matchs de saison régulière.

Même s'il a dirigé les Bruins de Boston pendant 10 ans, avant d'être congédié la semaine dernière, Julien a refusé de dire que la situation actuelle était étrange. Il était bien heureux de porter de nouveau son uniforme bleu-blanc-rouge.

"J'ai gardé l'ancien, mais il est serré", a-t-il déclaré à la blague.

"Alain Vigneault, Michel et moi avons obtenu notre première chance dans la LNH ici, a-t-il aussi rappelé. Nous avons beaucoup appris pendant cette période. J'aime croire que le fait de revenir ici n'est pas une faveur, que c'est plutôt parce que je suis la bonne personne pour l'emploi. Je suis heureux d'être ici."

Julien a gagné la coupe Stanley avec les Bruins en 2011 et a perdu en finale deux ans plus tard. S'il reconnaît avoir beaucoup appris pendant les 11 années entre ses deux séjours à Montréal, il espère être toujours le même homme.

"Je suis un gars simple, qui veut demeurer simple, a-t-il mentionné. Je suis quelqu'un qui respecte les gens autour de moi, qui se place au même niveau que tout le monde. J'ai grandi dans une vie simple qui m'a rendu heureux et je n'ai aucune raison de changer ça."

Par ailleurs, le Canadien a procédé au rappel de l'attaquant Michael McCarron de son club-école de Saint-Jean, à Terre-Neuve.

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