ÉTATS-UNIS - Barack Obama ne reviendra pas à la vie politique. Il l'a dit et répété lors de sa dernière conférence de presse à la Maison Blanche, mercredi 18 janvier 2017. Mais cela ne l'empêchera pas, en tant que citoyen, d'intervenir "si les valeurs américaines sont remises en question", a-t-il expliqué avant de lister les quatre cas qui le feraient réagir. Dans un communiqué du 30 janvier, Obama est déjà sorti de sa réserve. Il a montré son soutien aux manifestants du décret anti-immigration signé par Donald Trump. Mais comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, ce n'était pas la première fois que Donald Trump avait franchi l'une des lignes rouges énoncées par son prédécesseur.
En signant son décret anti-immigration vendredi 27 janvier, Donald Trump a repoussé la première limite dictée par l'ancien président des États-Unis, celle des "discriminations systématiques". Deux semaines auparavant, Obama n'avait pas encore parlé à la presse et énoncé ses règles que Donald Trump avait franchi la troisième ligne: "les tentatives institutionnelles visant à faire taire les voix discordantes ou la presse". Il avait en effet rabroué un journaliste de CNN, en traitant son média de journal de désinformation.
Depuis, Donald Trump a récidivé. Par un tweet sévère, il a épinglé le New York Times, lui aussi qualifié de "fake news".
À l'heure où nous écrivons ces lignes, ni la deuxième ligne rouge concernant "les obstacles explicites ou fonctionnels au droit de vote" ni la dernière qui touche à l'expulsion des enfants immigrés qui ont grandi aux États-Unis", n'ont encore été franchies.
Si prochainement Trump renforce sa politique anti-immigration ou interdit à la CIA de poursuivre ses investigations concernant l'aide de la Russie lors de l'élection américaine, Barack Obama pourrait se faire entendre à nouveau.
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