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Les patrons de Google et Facebook montent au créneau contre le décret de Donald Trump

Les géants de la techno s'inquiètent des restrictions sur l'immigration imposées par le président américain.

Le décret de la discorde. En interdisant l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans ainsi qu'aux réfugiés, une mesure dont les premiers effets se sont faits sentir ce samedi 28 janvier, Donald Trump a déclenché un tollé international. Outre-Atlantique, des associations l'ont attaqué en justice et les géants de la tech montent au créneau.

Déjà connus pour leur hostilité au nouveau président populiste, les patrons de Facebook et de Google ont exprimé publiquement leur désaccord. Dans une tribune publiée sur Facebook (évidemment), Mark Zuckerberg a ainsi évoqué les origines diverses de sa famille et celles de sa femme Priscilla Chan, dont les parents étaient des réfugiés sino-vietnamiens.

"Nous devons garder ce pays sûr, mais nous devrions le faire en nous concentrant sur les gens qui représentent une réelle menace", écrit le fondateur du réseau social, qui se dit "inquiet" et ajoute que "des millions de sans-papiers qui ne représentent aucune menace vivront dans la peur d'être expulsés". "Nous sommes une nation d'immigrés", rappelle-t-il.

De son côté, le PDG de Google Sundar Pichai a envoyé une note à ses employés pour dénoncer le décret de Donald Trump. Estimant que plus de 100 salariés de Google pourraient être concernés, il leur a demandé de regagner les Etats-Unis de peur que certains - qui se seraient trouvés à l'étranger lorsque le décret a été signé - ne puissent revenir sur le territoire.

"C'est douloureux de voir le coût personnel de ce décret sur vos collègues", a-t-il écrit. "Nous avons toujours exprimé publiquement notre opinion sur les questions d'immigration et continuerons à le faire", a assuré le patron d'Alphabet, qui est lui-même d'origine indienne, comme le rapporte Bloomberg.

L'agence souligne aussi que Microsoft a fait savoir à des investisseurs que les restrictions imposées par Donald Trump "pourraient diminuer notre capacité à assurer nos efforts de recherche et de développement".

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