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Theresa May reçue à la Maison-Blanche (VIDÉO)

Trump reçoit Theresa May à la Maison-Blanche

Le président américain Donald Trump a accueilli aujourd'hui à la Maison-Blanche la première ministre britannique, Theresa May, qui ne cache pas, dans la foulée du Brexit, qu'elle est à la recherche de nouveaux partenariats économiques.

Les deux dirigeants ont entamé leur tête-à-tête en se serrant la main devant un buste de Winston Churchill dans le Bureau ovale. Une conférence de presse doit suivre cette rencontre, à 13 h.

« C'est un grand honneur d'être ici », a déclaré Mme May, qui est la première dirigeante d’un pays étranger à rencontrer Donald Trump depuis son accession au pouvoir la semaine dernière.

La première ministre May a souligné le changement de politique étrangère du Royaume-Uni qui s’arrime davantage à celle préconisée par le nouvel occupant de la Maison-Blanche.

Elle a enjoint aux deux pays et à leurs dirigeants de s’unir pour faire face aux nouveaux défis que pose ce nouvel ordre mondial, comme la montée en puissance des économies asiatiques, qui pourraient « éclipser l’Occident », la menace de l’extrémisme islamique et la résurgence de la Russie.

Theresa May lance certains messages

Prenant la parole devant une assemblée républicaine jeudi, à Philadelphie, Mme May a toutefois mis en garde les États-Unis contre un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine.

« Quand on parle de la Russie, il est sage, comme souvent, de prendre exemple sur le président [Ronald] Reagan qui, dans ses négociations avec son homologue russe d'alors, Mikhaïl Gorbatchev, avait l'habitude de suivre cet adage : "Faites confiance, mais vérifiez." Avec le président Poutine, mon conseil, c'est : "Coopérez, mais prenez garde" », a-t-elle déclaré.

«Theresa May a aussi souligné l'importance des institutions internationales, dont l’ONU et l'OTAN, écorchées à maintes reprises par le président Trump.» ― Donald Trump, président des États-Unis

« Les Nations unies ont besoin d'être réformées, mais restent vitales, notamment dans la lutte contre le terrorisme ou le changement climatique », a affirmé Theresa May, défendant aussi le rôle de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et l'importance cruciale de l'OTAN, « pierre angulaire de la défense de l'Occident ».

Mme May a également appelé les alliés américains à jouer leur rôle, critiquant la position de Donald Trump qui estime que les États-Unis contribuent de façon disproportionnée aux organismes internationaux.

Fille de pasteur, réservée, Theresa May semble avoir peu de points communs avec le milliardaire américain devenu président. Consciente de l’asymétrie de leurs personnalités, Mme May a blagué en affirmant que « parfois, les contraires s’attirent ».

Des appels de Poutine et de Merkel

Après la visite de deux jours de la première ministre britannique, le président Trump devrait s’entretenir au téléphone avec le président russe, Vladimir Poutine, samedi. Il s’agira de la première conversation entre les deux hommes depuis l’assermentation de M. Trump la semaine dernière.

Cet entretien pourrait constituer le point de départ vers une normalisation des relations russo-américaines. M. Trump a évoqué, au cours de la campagne présidentielle, qu’il était disposé à revoir les sanctions imposées à la Russie.

Les pays occidentaux ont décrété des sanctions économiques contre la Russie en raison du rôle qui lui est prêté dans le conflit qui sévit dans l’est de l’Ukraine.

Après son entretien avec le président Poutine, M. Trump a doit discuter avec la chancelière allemande, Angela Merkel. L’entretien devrait être consacré à la situation de la Russie.

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