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De plus en plus de Canadiens fréquentent un «Sugar Daddy» pour payer leurs études

Plus de Canadiens fréquentent un «Sugar Daddy» pour payer leurs études
This August 9, 2011 photo shows a journalist reading the SeekingArrangement.com dating website in Washington, DC. - On one hand, a man of a certain age, with deep pockets. On the other, a young woman, cute and penniless. Sugar Daddy and Sugar Baby will be able to meet and 'hug' via a website that speaks American money without complexes, but rejects the word prostitution. AFP PHOTO / Karen BLEIER (Photo credit should read KAREN BLEIER/AFP/Getty Images)
KAREN BLEIER via Getty Images
This August 9, 2011 photo shows a journalist reading the SeekingArrangement.com dating website in Washington, DC. - On one hand, a man of a certain age, with deep pockets. On the other, a young woman, cute and penniless. Sugar Daddy and Sugar Baby will be able to meet and 'hug' via a website that speaks American money without complexes, but rejects the word prostitution. AFP PHOTO / Karen BLEIER (Photo credit should read KAREN BLEIER/AFP/Getty Images)

Ce n’est peut-être pas la manière la plus conventionnelle de payer ses frais de scolarité, mais en 2016 des centaines d’étudiants à travers le Canada se sont inscrit pour rencontrer des «Sugar Daddies» pour ramasser les fonds nécessaires pour poursuivre leurs études sans soucis financiers.

Le site de rencontre Seekingarrangement.com a publié des chiffres la semaine dernière qui montrent que de plus en plus d’étudiants canadiens font appel à son service pour devenir des «Sugar Babies» et profiter de riches bienfaiteurs prêts à fournir de l’argent et des cadeaux en échange de rencontres de tout ordre.

L’Université de l’Alberta a mené en matière de nouvelles inscriptions en 2016, avec 138 nouveaux bénéficiaires – ce qui porte le total de l’école à 422 étudiants inscrits, classant l’institution au 7e rang des écoles canadiennes.

L’Université Ryerson à Toronto et l’Université d’Ottawa ferment le top trois des nouvelles inscriptions, avec respectivement 135 et 132 nouveaux étudiants sur le portail en 2016. Mais l’Université de Toronto est celle qui compte toujours le plus grand nombre de « Sugar Babies », avec 683 étudiants bénéficiant des avantages de ce service au début de l’année 2017.

« Nous sommes au centre d’une sérieuse crise », a affirmé le fondateur de Seeking Arrangement, Brandon Wade, dans un communiqué.

«Les étudiants savent qu’ils doivent acquérir un diplôme s’ils veulent un salaire plus élevé, mais comment peuvent-ils y parvenir si ces institutions continuent d’augmenter les prix?»

Au fur et à mesure que les frais de scolarité et autres coûts associés augmentent, les prêts aux étudiants grimpent, mais leur dette aussi. a dette étudiante moyenne dépasse la barre des 25 000$ au Canada selon des estimations.

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A photo posted by SeekingArrangement (@seekingarrangement) on

En novembre, le gouvernement fédéral a annoncé qu’aucun diplômé n’aura à rembourser son prêt d’études canadien jusqu’à ce qu’il gagne au moins 25 000$ par année.

Le président de l’Union des étudiants de l’Université de l’Alberta, Fahim Rahman, dit qu’il est troublant, mais pas étonnant que tant d’étudiants s’inscrivent à un service aussi controversé.

«Lorsque vous êtes étudiants, vous êtes certainement plus vulnérables et vous vous lancez avec quelqu’un qui est un peu plus établi dans sa vie et sa carrière et l’étudiant pourrait être influencé négativement», a-t-il affirmé à Postmedia News.

«Je suis préoccupé par la dynamique de pouvoir de ce genre de relations»

Seeking Arrangement déclare sur son site Internet que 8,2% de ses étudiants inscrits sont Canadiens.

Au cours des deux dernières années, le nombre de « Sugar Babies » a explosé, passant de 1,4 million à 2,5 millions.

Selon le site, les étudiants reçoivent en moyenne 2700$ par mois de la part de leurs « Sugar Daddies », ce qui couvre en partie les frais de scolarité. D’autres feraient beaucoup plus que ça, selon les arrangements pris avec leurs clients richissimes.

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