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Un bar érotique place des compteurs dans ses isoloirs pour éviter les conflits

Un bar érotique place des compteurs dans ses isoloirs

Les clients qui fréquentent les isoloirs du bar érotique Valentine, à Victoriaville, sont désormais avertis à l'aide d'un compteur lorsque la danse est terminée, et il s'agirait d'un précédent dans ce type d'établissements.

Le gérant de l'établissement, Joël Gagnon, a fabriqué les nouvelles machines avec l'aide d'un ancien employé dans le but d'éviter les conflits entre les clients et les danseuses dans ces endroits fermés.

Pour les clients, la règle dans les isoloirs des bars érotiques est qu'une danse dure le temps d'une chanson. Or, la longueur des pièces musicales varie, et le passage d'une à l'autre n'est pas toujours évident.

M. Gagnon a dit avoir voulu que ce soit "le plus clair possible pour le client et la danseuse", présentée par le gérant comme une "travailleuse autonome".

"Le gros problème qu'on avait, souvent, c'est que les clients se sentaient arnaqués, ou que les danseuses avaient de la misère à se faire payer, à la fin de leurs danses, parce que les clients étaient trop chauds, ou ils étaient pas conscients de ce que ça coûtait", a-t-il confié en entrevue.

Les compteurs _ qui comportent un avertissement lumineux et l'inscription du montant d'argent à débourser _ sont installés dans les six isoloirs du bar depuis deux semaines, et les réactions sont bonnes, selon le gérant. Il a dit ne pas avoir encore songé à une production plus large pour d'autres établissements qui pourraient être intéressés.

Il ne serait toutefois pas surprenant qu'il reçoive un appel du président de l'Union des tenanciers de bars du Québec, Peter Sergakis, qui a qualifié l'idée de "géniale" en entrevue téléphonique, dimanche.

Le président de l'organisme qui représente 750 bars au Québec, dont une quarantaine de bars érotiques, a dit croire que cela pourrait régler "beaucoup de problèmes".

"C'est la première fois que j'entends ça. Et je vous dis, c'est génial. Ça élimine tous les conflits, parce que je peux vous dire, dans chaque établissement, chaque jour, il y a un petit conflit comme ça, et parfois ça devient un gros conflit", a soutenu M. Sergakis.

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