SNC-Lavalin (TSX:SNC) procède à 405 autres licenciements au Canada en raison du ralentissement dans le secteur minier et pour tenter d'accroître ses profits.
La firme d'ingénierie établie à Montréal supprimera 186 postes à Montréal, 195 en Ontario ainsi que 24 à Saskatoon, a indiqué jeudi un porte-parole, Louis-Antoine Paquin.
Quelque 70 pour cent des postes éliminés se trouvent dans la division mines et métallurgie.
SNC-Lavalin fermera également un bureau à Sudbury, en Ontario, mais les employés concernés pourront continuer de travailler directement chez les clients.
La multinationale a pour objectif d'accroître sa marge d'exploitation ajustée à sept pour cent l'an prochain. Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2016, elle s'est établie à 4,3 pour cent.
Plus tôt cette année, SNC-Lavalin avait supprimé 950 emplois à travers le monde, dont 600 au Canada. Quelque 4000 postes avaient également été éliminés en 2014.
"Nous essayons toujours de trouver des façons pour nous adapter aux réalités du marché et positionner l'entreprise afin qu'elle puisse saisir les occasions de croissance des secteurs plus prometteurs", a indiqué M. Paquin.
À la fin de l'année, en dépit des compressions, l'effectif total de SNC-Lavalin devrait compter plus de 39 000 salariés, soit 2000 de plus qu'en 2015.
SNC-Lavalin prévoit continuer à embaucher l'an prochain notamment en ouvrant un bureau à Kingston, en Ontario, qui se spécialise dans le transport. La firme prévoit également recruter 1200 personnes dans la division des infrastructures et 300 dans celle de l'énergie nucléaire si elle décroche des contrats.