«Arrêtons le débat. C’est le temps pour les femmes de conduire», a tweeté mardi le prince Alwaleed bin Talal. Il a par la suite publié un article de blogue, dans lequel il défendait qu’empêcher une femme de prendre le volant n’était pas qu’un enjeu de droits. «C’est aussi un enjeu économique, social et de développement.»
L’an passé, les femmes en Arabie Saoudite ont eu le droit de se faire élire au gouvernement et de voter pour la première fois. Mais elles n’ont toujours pas le droit de conduire, puisque les permis ne peuvent leur être distribués.
«Ultimement, permettre aux femmes de conduire… nous amènerait dans le même chemin que le reste du monde, incluant d’autres pays musulmans. L’Arabie Saoudite ne devrait pas être l’intrus!», a écrit le prince.
Le prince Alwaleed bin Talal
Le prince est l’un des membres de la famille royale les plus vocaux en ce qui concerne les droits des femmes.
En juillet, il a annoncé qu’il donnerait 32 milliards de dollars à diverses œuvres de charité dont le but principal est d’aider l’autonomisation des femmes.
Ce texte initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.
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