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Quoi faire et ne pas faire en cas de disparition d'un proche (VIDÉO)

Quoi faire et ne pas faire en cas de disparition d'un proche

Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire d’attendre 24, 48 ou même 72 heures avant de signaler la disparition d’un proche. Tout dépend du «niveau de dangerosité» de la situation. Par exemple, si une personne atteinte d’un trouble mental lourd manque à l’appel, mieux vaut avertir les autorités le plus rapidement possible.

«On peut faire une recherche rapide à l’endroit où la personne a été vue pour la dernière fois et demander immédiatement de l’assistance au poste du quartier», indique Jean Couture, relationniste du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Il faudra alors donner le plus d’information possible aux policiers. Le dernier endroit fréquenté, le nom de la personne (et surnom, s’il y a lieu), les vêtements qu’elle portait avant de disparaître, les problèmes de santé dont elle souffre, la plaque d’immatriculation de sa voiture, et les endroits qu’elle visite souvent sont un bon lieu de départ.

Si un enfant manque à l’appel

Le Réseau Enfant-Retour accompagne les familles d’enfants disparus et diffuse les avis de disparition dans un large réseau de partenaires, et ce, en cas d’enlèvement ou de fugue.

Le Réseau conseille de vérifier s’il manque des vêtements, de la nourriture ou d’autres effets personnels au domicile de l’enfant; cela pourrait indiquer une fugue.

La première étape est de mettre sur pied, avec l’aide de la police, un groupe de recherche composé de proches, qui fouillera les endroits les plus fréquentés de l’enfant. Il faudra aussi s’assurer que quelqu’un est toujours présent pour répondre aux téléphones que l’enfant pourrait appeler.

Un formulaire est disponible sur le site du Réseau, à remplir en cas de disparition.

Attention aux publications virales

«Il faut faire attention aux réseaux sociaux», avance le porte-parole du SPVM. Des informations révélées publiquement, sur des plateformes comme Facebook ou Twitter, peuvent s’avérer indésirables pour les personnes disparues.

«Je pense aux jeunes fugueuses. Les parents mentionnaient souvent qu’elles se droguaient et se prostituaient. Ces publications sont tellement partagées que si ces jeunes femmes se cherchent un emploi un jour, la première chose qu’on verra en faisant une simple recherche, ce sont ces informations.»

Le SPVM conseille aux proches de personnes disparues de demander de l’aide aux enquêteurs avant de propager la nouvelle sur les réseaux sociaux.

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