Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

CHSLD: le cri du coeur d'une préposée aux bénéficiaires devient viral

Une préposée aux bénéficiaires sonne l'alarme sur l'hygiène en CHSLD

Une préposée aux bénéficiaires a semé l'indignation sur les réseaux sociaux en dénonçant les «nouvelles procédures» pour le remplacement des culottes d'incontinence des patients dans un CHSLD de Sherbrooke.

Catherine Desilets-Dupuis s'est tournée vers Facebook pour dénoncer une directive qui en a fait sourciller plus d'un.

«Saviez-vous que si la culotte n'est pas complètement pleine à sa pleine capacité, je n'ai pas le droit de changer mon patient? Ni de laver ses parties génitales», écrit la jeune femme. «Donc, si Mme Tremblay est dans son urine le matin mais que la culotte peut encore en contenir, j'la laisse sécher dans son urine et je ne fais même pas sa toilette génitale!»

Selon elle, il s'agirait avant tout d'une mesure budgétaire. Le ministre de la Santé Gaétan Barrette a quant à lui assuré à TVA Nouvelles lundi qu'une telle directive «n'existe pas».

Le long statut, publié la semaine dernière, est depuis devenu viral. Il a été partagé plus de 40 000 fois sur Facebook.

Des milliers de personnes ont profité de la publication pour partager leurs propres histoires d'horreur sur l'hygiène en CHSLD.

«Je te crois puisque moi-même quand maman était vivante je lui apportais des couches pour son confort et je faisais le ménage de sa chambre et de sa salle de bain parce que la préposé n'arrivait pas à tout faire», a notamment raconté une internaute.

«Ma mère se fait hospitaliser une fois par mois pour infection urinaire récurrente... elle est où l'économie??? Et son confort????» a dénoncé une autre dame.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.