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Sur Instagram, Amber Tamblyn, de «Quatre filles et un jean» partage l'histoire de son agression sexuelle

Sur Instagram, la comédienne a révélé qu'elle partageait difficilement cette histoire, qu'elle ne voulait pas imaginer la réaction de ses parents, mais qu'il fallait qu'elle le fasse.

Les propos de Donald Trump incitant à l'agression sexuelle des femmes en les «agrippant par le vagin» ont encouragé plusieurs utilisatrices de Twitter et d'Instagram à se confier sur les agressions sexuelles dont elles ont été victimes. Et l'actrice et poète Amber Tamblyn a, elle aussi, partagé son histoire.

Ce qu'elle a vécu est sinistrement similaire aux actions que décrit le candidat républicain dans une vidéo obtenue par le Washington Post.

Sur Instagram, la comédienne a révélé qu'elle partageait difficilement cette histoire, qu'elle ne voulait pas imaginer la réaction de ses parents, mais qu'il fallait qu'elle le fasse.

Elle a donc décidé de partager le récit de la soirée où son ex petit copain l'a agressée.

«C’est un gars bâti, plus grand que moi. Dès qu’il m’a vue, il m’a attrapée. Une main dans mes cheveux et l’autre sous ma jupe, agrippant mon vagin, mon pussy, comme dirait Trump. Il m’a soulevée et m’a transportée, comme si j’étais un déchet, quelque chose qu’il possédait, dehors.»

I need to tell you a story. With the love and support of my husband, I've decided to share it publicly. A very long time ago I ended a long emotionally and physically abusive relationship with a man I had been with for some time. One night I was at a show with a couple girlfriends in Hollywood, listening to a DJ we all loved. I knew there was a chance my ex could show up, but I felt protected with my girls around me. Without going into all the of the details, I will tell you that my ex did show up, and came up to me in the crowd. He's a big guy, taller than me. The minute he saw me, he picked me up with one hand by my hair and with his other hand, he grabbed me under my skirt by my vagina— my pussy?— and lifted me up off the floor, literally, and carried me, like something he owned, like a piece of trash, out of the club. His fingers were practically inside of me, his other hand wrapped tightly around my hair. I screamed and kicked and cried. He carried me this way, suspended by his hands, all the way across the room, pushing past people until he got to the front door. My friends ran after him, trying to stop him. We got to the front door and I thank God his brothers were also there and intervened. In the scuffle he grabbed at my clothes, trying to hold onto me, screaming at me, and inadvertently ripped off my grandmother’s necklace, which I was wearing. The rest of this night is a blur I do not remember. How I got out to the car. How I got away from him that night. I never returned for my necklace either. That part of my body, which the current Presidential Nominee of the United States Donald Trump recently described as something he’d like to grab a woman by, was bruised from my ex-boyfriend's violence for at least the next week. I had a hard time wearing jeans. I couldn’t sleep without a pillow between my legs to create space. To this day I remember that moment. I remember the shame. I am afraid my mom will read this post. I'm even more afraid that my father could ever know this story. That it would break his heart. I couldn't take that. But you understand, don't you? I needed to tell a story. Enjoy the debates tonight.

A photo posted by Amber Tamblyn (@amberrosetamblyn) on

Traduction partielle:

J’ai besoin de vous raconter une histoire. Avec l’amour et l'appui de mon mari, j’ai décidé de la partager publiquement.

Il y a très longtemps, j’ai mis fin à une relation physiquement et psychologiquement abusive avec un homme avec qui j’étais en couple depuis un bon moment.

Un soir, j’étais au spectacle d’un DJ que j’adorais avec des amies à Hollywood. Je savais qu’il y avait des chances que mon ex me trouve, mais je me sentais protégée avec mes amies autour de moi.

Sans entrer dans les détails, je vous dirai ceci : mon ex m’a trouvée et s’est approché de moi, dans la foule.

C’est un gars bâti, plus grand que moi. Dès qu’il m’a vue, il m’a attrapée. Une main dans mes cheveux et l’autre sous ma jupe, agrippant mon vagin, mon pussy, comme dirait Trump. Il m’a soulevée et m’a transportée, comme si j’étais un déchet, quelque chose qu’il possédait, dehors.

Ses doigts étaient pratiquement à l’intérieur de moi, son autre main m’agrippait les cheveux.

Je criais, lui donnait des coups de pieds et pleurais.

Heureusement que ses frères l’ont arrêté.

La partie de mon corps, que le candidat à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a décrit comme quelque chose avec laquelle il aimait agripper les femmes, a été meurtrie par la violence de mon ex-copain pendant au moins une semaine. J’avais de la difficulté à porter des jeans, je ne pouvais pas dormir sans oreillers entre mes jambes.

Je me souviens toujours de ce moment. Je me souviens de la honte. J’ai peur que ma mère lise ce statut. J’ai encore plus peur que mon père apprenne tout cette histoire. Que je briserais son cœur. Je ne pourrais pas le supporter.

Mais vous comprenez, n’est-ce pas?

Son statut a récolté plus de 31 500 «j'aime» sur Instagram et son histoire fait le tour du web.

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