La requête du front commun du taxi pour tenter de faire stopper les activités du transporteur Uber n'a pu être entendue comme prévu, jeudi au palais de justice de Montréal, faute de juge pour entendre la cause. Le tout a été reporté à lundi prochain.
Cette seconde injonction déposée par le front commun du taxi visait cette fois à faire cesser les activités d'Uber X, en se basant notamment sur la décision du juge Michel Déziel, plus tôt cette semaine.
Ce magistrat avait rejeté la première demande d'injonction du front commun du taxi, en affirmant qu'il ne pouvait invalider le projet pilote convenu entre le ministère des Transports et Uber, tel que demandé alors, puisque ce projet pilote n'était pas encore en vigueur.
Le front commun du taxi se sert donc de cette décision pour conclure que s'il n'y a pas de projet pilote en vigueur, les activités d'Uber ne peuvent être légales et doivent donc cesser.
Fait à noter, Uber invoque la même décision concernant la première injonction pour conclure que comme la requête a été rejetée, il peut continuer ses activités sans ambages.
Les représentants du front commun du taxi se sont dits déçus de n'avoir pu plaider leur cause. Ils affirment que la situation financière des chauffeurs de taxi ne cesse de se dégrader.
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