Ce n'est pas pour se prélasser au soleil que le premier ministre du Québec se rend à Cuba pour une visite d'un jour. Départ prévu lundi soir, retour mercredi. Le but est clair : renforcer les liens d'affaires avec le pays d'Amérique latine, alors qu'il y a un assouplissement de l'embargo américain sur Cuba.
Un texte de Mathieu Dion
Pour cette mission économique, Philippe Couillard sera accompagné de représentants d'entreprises et d'institutions québécoises. Visiblement, le gouvernement Couillard veut consolider ses rapports commerciaux, voire établir de nouveaux partenariats, avant l'arrivée de l'imposante concurrence américaine, mais aussi en vue de l'ouverture du marché cubain.
Bond des exportations vers Cuba
Certes, le commerce entre le Québec et l'île de Castro demeure négligeable sur l'ensemble des échanges commerciaux qu'a la province avec l'Amérique latine, soit 0,8 %. Les exportations sont toutefois nettement à la hausse ces dernières années - 28 % de 2011 à 2015 - et dominent les importations. Autrement dit, le pays représente un certain potentiel économique pour la province.
Produits d'exportation en tête : les fils de cuivre
Les exportations québécoises à Cuba n'ont rien de l'exotisme dont jouissent les orteils des touristes sur les plages de sable blanc. Cela dit, les produits dits de moyenne-haute technologie - les machines et appareils électriques et le matériel de transport entre autres - prennent de plus en plus de place.