L'organisme Sentinelle Outaouais réalise actuellement une étude sur la présence de microplastiques dans la rivière des Outaouais.
Les microplastiques sont des fragments, des fibres ou des microbilles en plastique ayant un diamètre maximal de 5 mm.
Ces particules synthétiques ne se décomposent pas et sont trop petites pour être filtrés par la plupart des stations d'épuration, ce qui rend difficile leur élimination.
«Il y a des sources que l'on peut identifier. Ce sont les usines d'épuration d'eau potable, des routes, des berges», explique la directrice des opérations pour Sentinelle Outaouais, Adèle Michon. «Ils viennent de toute la consommation que l'on a du plastique parce que dans le fond, ces microplastiques sont faits de la dégradation des plastiques qu'on utilise tous les jours.»
«Les microplastiques viennent endommager les systèmes digestifs des animaux beaucoup plus petits. Et ensuite ça remonte dans notre chaîne alimentaire.» - Adèle Michon, directrice des opérations pour Sentinelle Outaouais
De plus, ces particules peuvent pénétrer et se transférer dans la chaîne alimentaire.
Cette situation est d'autant plus préoccupante, selon certains chercheurs, que les matières plastiques ont la capacité d'absorber, de concentrer puis d'abandonner les agents polluants présents dans l'environnement.
« Un peu comme des éponges, ça va causer de l'accumulation de produits chimiques, qui remontent notre chaîne alimentaire », précise Mme Michon.
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