L'Université de Waterloo, en Ontario, hausse de près de 3000 $ le salaire de ses professeures, à la suite d'une vérification interne qui a mis en lumière une iniquité de traitement «systémique» entre les hommes et les femmes.
Dans une note adressée mercredi par courriel à tout le personnel enseignant, et obtenue par La Presse canadienne, l'université explique qu'un groupe de travail a découvert une «anomalie systémique basée sur le genre» qui était répandue un peu partout sur le campus.
Par conséquent, un ajustement de 2905 $ sera apporté le 1er septembre au salaire de toutes les professeures de l'Université de Waterloo qui faisaient partie de l'unité de négociation syndicale le 30 avril 2015. Cette mesure d'équité salariale est le fruit d'une entente conclue le 1er mai 2015 entre l'université et le syndicat.
Tous les salaires ont été réévalués sur la base d'un «modèle de régression» qui prend en compte plusieurs facteurs, dont les évaluations annuelles et les distinctions professionnelles.
Le groupe de travail a aussi identifié des anomalies de salaires pour d'autres membres du corps professoral et recommandé un rajustement unique. On a ainsi débusqué des «anomalies potentielles» de salaire pour 71 des quelque 1170 professeurs de l'université. De ce nombre, 59 anomalies ont été confirmées, ce qui signifie que «rien dans le parcours académique ne pouvait expliquer l'écart observé». Les 12 autres cas feront l'objet d'un examen plus attentif.
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