Les météorologues ne sont pas les bienvenus au Beachclub de Pointe-Calumet. Son propriétaire a exprimé sa hargne par écrit à l'endroit des sites d'information météorologiques, qui, selon lui, «affect[ent] toutes les entreprises estivales» en raison de leur inexactitude.
«C'est rare que je me plains mais là je ne suis plus capable...» a écrit Olivier Primeau, très actif sur les réseaux sociaux, dans une publication qu'il a publiée jeudi sur Facebook.
«Expliquez-moi pourquoi tout (sic) les sites de prévisions météo qui sont zéro fiable (sic) annoncent toujours le côté négatif de la température???» a-t-il poursuivi.
L'homme d'affaires ajoute sur un ton moqueur que «les météorologues, vous êtes déjà assez chanceux d'avoir un emploi, parce que moi dans une de mes entreprises, si j'embauche quelqu'un et qu'il me dit qu'il va se tromper 80% du temps, il va rester chez eu en...»
«Déjà qu'il fait beau 2 mois par année, arrête de nous raconter de la marde», termine-t-il visiblement agacé.
La montée de lait d'Olivier Primeau rappelle une histoire qui a récemment fait la manchette, celle d'un chroniqueur météo de la Rive-Sud poursuivi par un promoteur de courses automobiles pour avoir annoncé de la pluie, ce qui a nui à l'organisateur.
À ce sujet, le blogueur Gilles Brien écrivait le mois dernier que cette «affaire peut faire sourire, mais elle traduit une réalité qui prend de l'ampleur.»
«Au Canada, expliquait-il, les poursuites judiciaires au sujet de la météo portent surtout sur des cas de clients d'agences de voyages qui réclament des compensations pour des vacances gâchées par la pluie.»