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Les retombées du Brexit continuent de matraquer les marchés

Les retombées du Brexit continuent de matraquer les marchés

Les retombées du «Brexit» continuaient lundi à dévaster les places boursières de la planète.

L'issue inattendue du vote référendaire de jeudi, qui a vu les Britanniques décider de claquer la porte de l'Union européenne, avait anéanti 2100 milliards $ US en capitalisation boursière pendant la seule journée de vendredi, de Hong Kong à Londres en passant par New York.

Le FTSE 100 britannique perdait 1,3 pour cent de sa valeur lundi, tandis que le DAX allemand et le CAC français reculaient tous les deux de 1,3 pour cent.

Les transactions sur les titres de deux des plus grandes banques du Royaume-Uni — la Banque Royale d'Écosse et Barclay's — ont été temporairement (et automatiquement) suspendues quand l'action a perdu au moins 8 pour cent de sa valeur. En milieu de journée lundi, le titre de la Banque Royale d'Écosse s'effondrait de 14,6 pour cent et celui de la Barclay's plongeait de 10 pour cent. Les transactions ont repris après une pause de cinq minutes.

La livre sterling est tombée à son niveau le plus bas des 31 dernières années face au dollar américain, à environ 1,31 $ US.

Le ministre britannique des Finances, George Osborne, a prévenu lundi que l'économie du Royaume-Uni est aussi solide qu'on pourrait le souhaiter pour affronter l'incertitude engendrée par le résultat du référendum — même si un sondage révèle que plusieurs entreprises envisagent maintenant de quitter le pays.

S'exprimant publiquement pour la première fois depuis le vote de jeudi, M. Osborne a assuré que l'économie britannique est nettement plus solide qu'elle ne l'était au début de la crise financière de 2008. Il a ensuite reconnu que les prochains jours seront difficiles.

M. Osborne s'est engagé à ne pas imposer un nouveau budget d'austérité, même s'il avait prévenu pendant la campagne référendaire qu'il devrait le faire en cas de victoire du camp «partir». Il a dit que le prochain budget sera la responsabilité du successeur du premier ministre David Cameron, qui a annoncé sa démission.

M. Osborne a enfin dit avoir collaboré étroitement avec le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, avec ses homologues des autres pays et avec les grandes institutions financières au cours des derniers jours.

«Nous sommes prêts pour toutes les éventualités», a-t-il dit.

Un important groupe d'affaires britanniques, l'Institute of Directors, a révélé lundi qu'un sondage mené auprès de ses 1000 membres révèle que les trois quarts d'entre eux sont d'avis que la décision de sortir de l'Union européenne leur sera néfaste. Environ 20 pour cent d'entre eux auraient maintenant l'intention de déménager leurs activités à l'extérieur du Royaume-Uni.

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