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Vaste opération antiterroriste en Belgique: trois personnes accusées

Opération antiterroriste en Belgique: trois personnes accusées
Football Soccer - Belgium v Republic of Ireland - EURO 2016 - Group E - Stade de Bordeaux, Bordeaux, France - 18/6/16Republic of Ireland's Glenn Whelan and Ciaran Clark in action with Belgium's Romelu Lukaku REUTERS/Regis DuvignauLivepic
Reuters Staff / Reuters
Football Soccer - Belgium v Republic of Ireland - EURO 2016 - Group E - Stade de Bordeaux, Bordeaux, France - 18/6/16Republic of Ireland's Glenn Whelan and Ciaran Clark in action with Belgium's Romelu Lukaku REUTERS/Regis DuvignauLivepic

Les autorités belges ont porté des accusations contre trois hommes pour des crimes liés au terrorisme, samedi, après deux jours de perquisitions et l'arrestation de 40 personnes dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste concernant une menace qui nécessitait une "intervention immédiate".

Plusieurs fêtes ont eu lieu un peu partout en Belgique, samedi, à l'occasion de la diffusion en direct du match de l'équipe de soccer nationale contre celle de l'Irlande dans le cadre de l'Euro 2016, qui se déroule actuellement en France. Certains médias ont laissé entendre que ces événements auraient pu être la cible d'attaques terroristes. La Belgique l'a emporté 3 à 0 et aucun incident majeur n'a été rapporté durant la partie.

Le premier ministre belge, Charles Michel, a déclaré que le pays demeurerait "extrêmement vigilant" au cours des prochaines heures, mais que le niveau d'alerte terroriste resterait à trois sur une échelle de quatre, ce qui correspond à une menace "possible et vraisemblable".

La Belgique vit avec cette menace depuis les attentats de Paris en novembre dernier, dont certains des auteurs étaient des ressortissants belges ou avaient vécu à Bruxelles. Le 22 mars, des attaques contre le métro et l'aéroport de la capitale belge ont fait 32 morts.

Après une rencontre avec le conseil de sécurité du pays, M. Michel a affirmé que des mesures additionnelles et adaptées seraient bientôt mises en place. Il a cependant refusé de fournir davantage de détails à ce sujet.

Le bureau du procureur fédéral avait annoncé, plus tôt samedi, dans un communiqué que des maisons et des abris d'auto avaient été perquisitionnés dans 16 municipalités pour la plupart situées près de Bruxelles.

Selon le communiqué, aucun incident important ne s'est produit durant cette intervention et aucun explosif ou arme n'a été retrouvé.

Initialement, 40 personnes avaient été placées en détention vendredi soir et samedi matin pour être interrogées. Sur le lot, 12 ont été retenues et, plus tard samedi, 3 individus détenant la nationalité belge ont été accusés comme "auteur ou coauteur, pour avoir tenté de commettre un meurtre terroriste ou participé aux activités d'un groupe terroriste". Les neuf autres ont été relâchés.

Le bureau n'a pas établi de lien entre ces arrestations et les attaques du 22 mars, et ce, même si un huitième suspect a été appréhendé dans le cadre de l'enquête sur ces attentats vendredi.

Quatre membres du gouvernement, dont Charles Michel et le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, bénéficient également d'une protection spéciale pour des menaces dont la nature exacte n'a pas été divulguée.

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