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Le blogueur Raif Badawi a cessé sa grève de la faim

Raif Badawi a cessé sa grève de la faim
Twitter

La troisième grève de la faim du blogueur saoudien Raif Badawi n'aurait duré que deux jours. Ensaf Haidar, réfugiée à Sherbrooke, a annoncé dimanche sur Twitter que son mari a été transféré dans un « hôpital pour y obtenir des soins adéquats ».

Amnistie internationale, de son côté, tente toujours de valider l'information.

Condamné à 10 ans de prison et à 1000 coups de fouet, le blogueur a confié vendredi par téléphone à sa conjointe qu'il souffre de douleurs aux reins, mais que les autorités de la prison refusent de le soigner. C'est à ce moment qu'il a décidé d'entamer une autre grève de la faim.

Il s'agit d'une troisième tentative pour Raif Badawi, qui avait déjà protesté par le jeûne en décembre 2015 et en janvier 2016. La première grève était pour dénoncer son transfert dans une prison en plein désert réservée aux prisonniers qui ne peuvent faire appel de leur verdict, et la deuxième était également pour obtenir des soins de santé.

Un triste anniversaire

Le 17 juin marquera la quatrième année d'emprisonnement de Raif Badawi en Arabie saoudite.

En juin 2012, il avait été inculpé d'apostasie, de cybercrime et de désobéissance à son père pour ses propos tenus sur le site Free Saudi Liberals, selon le droit saoudien basé sur la charia et la loi islamique.

Il a reçu à ce jour 50 coups de fouet sur la place publique. Toutes les autres séances de flagellation ont été reportées en raison des problèmes de santé de M. Badawi.

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