Nature Québec réaffirme son opposition aux activités de fracturation hydraulique sur l'île d'Anticosti dans la foulée de la publication du rapport de l'évaluation environnementale stratégique.
Un texte de Charles Alexandre Tisseyre
Les auteurs du rapport ne s'opposent pas à ce procédé d'extraction du pétrole, mais ils recommandent au gouvernement de prendre plusieurs précautions.
Nature Québec croit pour sa part que cette technique comporte trop de risques pour l'environnement. « On demande au gouvernement de mettre fin au projet pétrolier sur Anticosti et de ne pas émettre les certificats d'autorisation », explique la chargée de projet Sophie Gallais.
«Ça n'a pas de sens d'aller de l'avant avec ce projet-là.»
- Sophie Gallais, chargée de projet, Nature Québec
Selon le groupe environnementaliste, le rapport démontre qu'il existe un manque de connaissances dans le domaine de l'exploitation des hydrocarbures.
« On est loin de connaître tous les impacts nécessaires pour aller de l'avant avec un projet pétrolier », croit Sophie Gallais.
Les installations de Pétrolia sur l'île d'Anticosti
Document de vulgarisation
L'organisme écologiste publie un document aujourd'hui qui fait état de différentes études scientifiques sur le projet et de la biodiversité de cette île du golfe du Saint-Laurent.
S'il s'oppose à l'implantation de l'industrie pétrolière sur l'île d'Anticosti, Nature Québec veut que le gouvernement accorde à la communauté insulaire un fonds de diversification économique.
«On demande au gouvernement de ne pas abandonner la population et de l'accompagner à la recherche d'un réel développement durable.»
- Sophie Gallais, chargée de projet, Nature Québec
Nature Québec estime que le gouvernement devrait miser sur la conservation du milieu naturel et sur le tourisme.
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