Tromper son conjoint est souvent considéré comme un choix. Mais un professeur de psychologie de l'Université de Washington estime qu'il s'agit plutôt d'une propension biologique.
Dans son nouveau livre, Out of Eden, le professeur David P. Barash déclare que lorsqu'une infidélité se produit dans un couple, c'est que les personnes se comportent simplement comme des polygames (des hommes avec des partenaires multiples) ou des polyandres (des femmes avec des partenaires multiples).
Dans son livre, le professeur Barash note que la polygamie est le résultat de facteurs comportementaux - tels que l'agressivité masculine -, mais aussi anatomiques, comme la taille du corps et l'âge de la puberté.
La monogamie, par contre, n'a rien de naturel, selon M. Barash.
«Lorsque des individus, hommes ou femmes, se laissent aller à leurs instincts polygames alors qu'ils vivent dans une situation monogame, ils vont à l'encontre de leur engagement socioculturel, mais pas de leur biologie», note M. Barash dans son livre.
Et ce ne sont pas que les hommes qui sont portés à être infidèles. Dans un extrait publié par Salon, le professeur fait référence à des études scientifiques qui suggèrent que les femmes qui sont heureuses en couple sont aussi portées à tromper leur partenaire que les hommes, mais sont généralement plus discrètes.
Si la polygamie parait être une norme biologique, David P. Barash souligne que celle-ci comporte néanmoins des aspects négatifs. Par exemple, la polygamie rendrait les hommes plus violents.
Même chez les animaux, la monogamie est plutôt rare. Dans la vidéo au-dessus de l'article, DNews explique que même les animaux qui s'accouplent pour la vie sont parfois infidèles!
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l'anglais.
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