L’agent secret James Bond 007 est un admirateur de vitesse, de jolies femmes et de belles voitures. Il pourrait bien devenir, sous peu, amateur de voitures électriques, du moins si l’on en juge par les déclarations du président d’Aston Martin, Andy Palmer.
Pour Monsieur Palmer, « le fait que James Bond conduise un jour une voiture électrique est aussi inévitable que les impôts ou la mort », a-t-il exprimé lors d’une entrevue réalisée avec CNBC aux États-Unis.
Le lien entre James Bond et la marque anglaise date de longtemps. C’est dans le film Goldinfger en 1964 que Sean Connery, qui personnifiait alors le célèbre agent secret, a pris le volant d’une Aston Martin DB5. Au fil des ans, il a conduit plusieurs DB5, des DBS, une Volante et une V12 Vanquish.
Depuis cette date, les modèles se sont succédé, mais toujours sous la bannière du constructeur anglais. Dans le dernier épisode de la série, « Spectre », l’agent secret, interprété par Daniel Craig, prend la fuite au volant d’une Aston Martin DB10, une pièce quasiment unique. Ironiquement, les méchants le pourchassent au volant d’une autre voiture anglaise, la Jaguar CX75 dont la production n’a même pas été confirmée, mais qui met à profit une motorisation hybride.
La beauté des scènes ne sera pas affectée, pas plus que la vitesse des poursuites, mais « elles seront beaucoup plus silencieuses à l’avenir », a poursuivi Andy Palmer.
Il faut dire qu’Aston Martin travaille déjà à la réalisation d’une voiture électrique pour 2017, un projet en cours depuis plusieurs années. On espère être en mesure, grâce à l’aide financière d’une société d’investissement chinoise, de créer une Aston Martin Rapide 100 % électrique d’ici 2017.
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