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Abnégation et disponibilité pour les pompiers volontaires

Abnégation et disponibilité pour les pompiers volontaires

L'écrasement d'avion aux Îles-de-la-Madeleine rappelle le rôle important des pompiers volontaires, souvent les premiers répondants à arriver sur les lieux d'accidents. À Carleton-sur-Mer, par exemple, l'équipe compte 22 personnes qui doivent être disponibles en tout temps.

Les pompiers volontaires doivent suivre plus de 450 heures de formation. À Carleton-sur-Mer, il y a un entraînement tous les mardis. Les pompiers y reçoivent trois dollars, une somme presque symbolique. Ils ne sont rémunérés que lorsqu'ils prennent part aux interventions d'urgence.

Le salaire tient surtout dans le sentiment d'accomplissement.

«J'ai toujours aimé l'adrénaline et ce qui est risqué. [...] Si je pouvais sauver la vie de quelqu'un, je serais fier de moi.»

- Alex-Samuel Litalien Leblanc, pompier volontaire

Seul le chef Pierre Beaulé est un employé à temps plein. Tous les autres sont réservistes. La disponibilité est essentielle. « Il y a une entente avec les employeurs et à partir de l'alerte, ils disposent de 7 minutes pour se rendre sur les lieux d'intervention », précise-t-il.

«L'avantage des pompiers volontaires, c'est que je dispose d'une masse de connaissances. Il y a des mécaniciens, ingénieurs, travailleurs forestiers, etc.»

- Pierre Beaulé, directeur, service incendie de Carleton-sur-Mer

Sandro Cormier a suivi les traces de son père, qui était aussi pompier.

«Le plus difficile, c'est d'intervenir quand la personne est décédée, surtout si c'est un enfant.»

- Sandro Cormier, pompier volontaire

Pour sa part, Anne Babin est pompière volontaire depuis 1993. C'est la seule femme du groupe et une des plus anciennes. « Les gars sont super fins et respectueux, estime-t-elle. Physiquement je n'ai pas la même force qu'un homme, mais j'ai de l'endurance. [...] C'est valorisant de s'impliquer dans sa communauté. »

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